Glissement du chronogramme de la transition et violation des droits de l’Homme : les Forces Sociales de Guinée haussent le ton et interpellent le Général Doumbouya

Les forces Sociales de Guinée étaient face aux hommes de médias ce vendredi 10 mai 2024 pour encore une fois dénoncer la conduite de la transition dirigée par le général Mamadi Doumbouya depuis le 05 septembre 2021. Sous le thème : ‘’Quelle attitude des acteurs de la vie nationale face à l’évidence d’une volonté des autorités à trahir les engagements, dont l’agenda du retour à l’ordre constitutionnel ?’’, Abdoul Sacko, le coordinateur de cette entité politique a déclaré dans sa prise de parole que les autorités dirigeantes de cette transition ont clairement démontrés à l’opinion nationale et international qu’elles n’ont aucunement l’intention de respecter le chronogramme fixé en commun accord avec l’intuition ouest-africaine, la CEDEAO.

Cet activiste estime que le 05 septembre 2021, les guinéens se sont embarqués dans un bateau dont personne ne connaissait la destination.

« Je pense que le moment où nous vivons, la situation que nous vivons dépasse le commentaire. Il n’est pas mal de se tromper, mais à un moment donné, il serait important, il serait responsable de reconnaître en s’évaluent qu’on s’est trompé, le 5 septembre 2021, les guinéens de façon générale, nous nous sommes embarqués dans un bateau dont personne ne savait la destination au vrai sens du terme. En plus, en dehors du discours qui nous a été vendu, que personne ne connaissait non plus la motivation, et bien entendu la vision des membres de l’équipage et qui fait qu’à nos jours, nous sommes en train de traverser toutes formes de regrets, de déceptions et surtout de souffrance au quotidien. Aujourd’hui, nous n’avons pas voulu faire de déclaration, parce que pratiquement, depuis le 5 septembre, nous avons fait que proposer, nous n’avons fait que dénoncer et nous n’avons fait que l’accompagner dans l’espoir que nos compatriotes qui sont dans l’affaire puisse penser à la souffrance de la population’ », a-t-il soutenu.

Pour sa part, Ibrahima Balaya Diallo s’est plutôt accentuer sur les nombreuses violations de droits de l’Homme depuis l’arrivé au pouvoir du Comité National pour le Rassemblement et le Développement (CNRD)

« Moi, je vais beaucoup plus s’accentuer sur les graves violations en pertes de vies humaines. Vous savez, lorsque le président le général Mamadi Doumbouya a pris le pouvoir le 5 septembre, il nous a été dit clairement qu’aucun guinéen ne mourra, parce qu’il l’a revendiqué. Je crois que si aujourd’hui, nous prenons une adduction de ce qui est en train de se passer,nous sommes à plus d’une cinquantaine de morts en moins de trois ans. Donc, je crois qu’en matière de violations des droits de l’homme, on n’est pas encore sorti de l’ornière. Je crois que trois ans après, on est arrivé à un point, il se peut qu’aujourd’hui le constat il est amère, mais il est réel, parce que le CNRD a oublié que la politique, la gouvernance, elles se font avec la passion populaire, la passion populaire c’est vous, c’est nous, ce n’est pas dans la violation. Même si le CNRD est venu à la suite d’élection, moi je crois qu’il a des choses qu’on ne peut plus tolérer au peuple », regrette-t-il.

 

 

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