Renforcement de capacités : le Barreau de Guinée envoi les avocats à l’école du savoir

Le garde des sceaux, ministre de la justice et des Droits de l’Homme a procédé ce lundi 2 novembre 2023 au lancement d’une session de formation de quatre (4) en faveur des avocats. L’initiative est du département de la justice à travers l’ordre national du Barreau de Guinée qui s’inscrit dans le cadre de la formation continue des avocats qui doivent avoir un volume horaire de 25 heures de formation juridique par an.

 

 

 

 

 

La formation qui se tient à Conakry connaît une forte mobilisation notamment des avocats venus de l’intérieur du pays. Elle a pour but de contribuer au renforcement des capacités des hommes en robes. a déclaré à la cérémonie de lancement Me Mamadou Souaré Diop, président du barreau de Guinée.

 

 

 

 

 

« C’est dans le cadre du renforcement des capacités professionnelles des avocats. Cette année vous avez dû remarquer qu’il ya cas même des thématiques intéressantes relativement à la déontologie, à la confraternité et au conflit d’intérêt. Il ya également des thèmes nouveaux, Comme le droit évolue comme le contrat électronique et le contrat minier parce qu’il faut que le droit suit l’évolution et que les avocats aussi la formation suit naturellement l’évolution de droit pour le bien des justiciables de notre pays. A part ceux qui ont des empêchements ou ceux qui ont des autorisations légales, tous les avocats sont conviés. La formation continue est une obligation pour tout avocat. Notre loi dispose que chaque avocat doit avoir un volume horaire de 25h de formation juridique par an. » a-t-il déclaré

La formation se déroule sur plusieurs thématiques notamment la déontologie, la confraternité mais aussi aux conflits d’intérêt. D’autres thèmes comme la procédure collective, la saisie immobilière et surtout le contrat électronique ont été intégrés cette année pour suivre l’évolution du droit. De son côté, Le garde des Sceaux, ministre de la justice et des droits de l’homme a indiqué qu’aucun pays ne vivre à vase clos.  Alphonse Charles Wright rappelle que son département est prêt à légiférer sur les outils que le barreau lui présentera au sortir de la formation.

 

 

 

 

 

 

« Quand vous suivez les différentes thématiques qui doivent faire objet d’échange entre les avocats et les experts qui sont venues, cela cadre un tout petit peu avec notre vision de refondation du secteur de la justice. Lorsqu’on vous parle du conflit d’intérêt, lorsqu’on vous parle de la déontologie de l’avocat, lorsque qu’on vous parle du conflit d’intérêt, lorsqu’on vous parle de la bonne administration de la justice, lorsqu’on vous parle de la défense de l’intérêt des clients nous espérons que cette rencontre d’échanges va être une rencontre très fructueuse. Mais il faut quand-même toute suite remercier les initiateurs, je veux parler du bâtonnier et conseil de l’ordre dans son ensemble mais leur dire que le département de la justice comme nous le faisons pour les autres auxiliaires de justice ne ménagera aucun effort pour accompagner ces acteurs dans le but de renforcer leur compétence professionnelle. Comme a dit l’expert un avocat compétent c’est une garantie pour la protection des droits des citoyens et c’est un facteur, un gage nécessaire pour la bonne administration de la justice. Je crois que c’est une très bonne chose mais il faut poursuivre l’initiative, il ne s’agit pas de le faire aujourd’hui et demain, il faut quand-même aller vers le renforcement de la coopération entre les différents Barreaux et également du département de la justice pour que nous puissions  mettre les moyens à leur disposition par ce que la formation ça un coût. » a soutenu le patron de la chancellerie

 

 

 

 

Visiblement satisfait de la rencontre, le garde des Sceaux, ministre de la justice et des droits de l’homme a sollicité du barreau de Guinée, à ce que cette formation soit désormais étendue aux magistrats.

 

 

 

Le renifleur