Depuis quelques jours, les activités sont paralysées dans les cours et tribunaux du pays. Cette situation fait suite à l’appel au débrayage lancé par l’Association des Magistrats de Guinée, après la suspension de deux des leurs par le ministre de la justice, Alphonse Charles Wright.
À Mamou, malgré la cessation des audiences, le tribunal de première instance, continue de recevoir le public. C’est du moins ce qui ressort d’un entretien exclusif que le président du TPI a accordé à l’un de nos correspondants basé dans la ville carrefour ce mardi 29 août 2023.
<< A Mamou, nous avons observé le mot d’ordre de grève ou de débrayage en autre façon. Le cas particulier de Mamou, nous n’avons pas voulu fermer hermétiquement portes et fenêtres de nos juridictions. Parce que pour nous, le droit de grève commande le service minimum ou le service essentiel. Vous savez, il y a des urgences, donc fermer portes et fenêtres d’une juridiction pour nous, ce n’était pas la bonne méthode. Nous avons estimé que nous devons être là. Moi président, je viens à mon bureau de 8h parfois jusqu’à 14h, je reçois le public. Ceux qui viennent me rencontrer, je leur explique de rester à la maison tranquillement lorsque les choses vont rentrer dans l’ordre, on va les convier pour dire que le travail a repris. Pour nous c’était un peu difficile de fermer portes et fenêtres comme ça sans dire un mot à la population, surtout que nous avons des dossiers lesquels, il y a la vie, la liberté et le patrimoine des citoyens qui sont en jeu sans oublier les dossiers criminels.On s’excuse auprès de la population pour ce petit désagrément, tout est en train d’être mis en œuvre pour que les choses rentrent dans l’ordre. C’est pourquoi nous sommes là tous les petits matins pour ne pas les laisser à l’image d’un enfant sevré.>> a fait savoir Oumar Diallo.
Depuis la ville carrefour Alpha Keïta pour lerenifleur224.com