Charles Wright prévient : désormais un magistrat qui est suspendu et que sa faute professionnelle est avérée, on saisira son salaire désormais.
C’est de lier l’acte à la parole afin que les règles de l’éthique et de la déontologie judiciaires soient appliquées en principe par ceux-là qui doivent les faire appliquer. Mais malheureusement a dit constater le garde des sceaux, ministre de la justice et des Droits de l’Homme, ce sont les magistrats et autres auxiliaires de justice qui sont en première ligne de cette violation.
C’est pourquoi, lors des obsèques de Mansour Bah, détenus mort en prison à la maison centrale de Boké, Alphonse Charles Wright a annoncé qu’un règlement intérieur en cours d’élaboration sera appliquer avec rigueur sur toute la chaîne pénale
« C’est pourquoi j’ai dit qu’il y a un règlement intérieur standard qui va s’appliquer au niveau de tous les établissements pénitentiaires. Ce règlement intérieur dit que désormais, lorsqu’on prend un agent pénitentiaire, la suspension ne suffit pas, c’est la radiation pure et simple. On ne doit plus continuer à suspendre c’est terminé ça. Lorsqu’on va prendre désormais un magistrat qui est suspendu et que sa faute professionnelle est avérée, on saisira son salaire désormais ». Prévient-il et d’ajouter
« On ne peut pas suspendre un magistrat et qu’il continue à se promener en prenant son salaire, c’est terminé. Vous êtes payés sur la base d’un service de qualité, vous êtes payés parce que vous allez rendre justice. Si vous ne le faites pas, on ne paie pas un travailleur, on paie le travail. On ne peut pas l’accepter. » a insisté Alphonse Charles Wright.
Rama Fils, pour lerenifleur224.com