TPI de Boké : Le nouveau procureur promet que “Force doit rester à la loi et on doit aussi respecter l’autorité de l’État”
Le nouveau procureur de la République près du Tribunal de Première Instance de Boké a été officiellement installé dans ses fonctions ce mardi 13 juin 2023 par le Procureur Général près la Cour d’Appel de Conakry de qui il relève.
La cérémonie à connu la présence du Ministre de la justice et des Droits de l’Homme accompagné de certains cadre de son département notamment son chef de cabinet, son conseiller juridique. On pouvait également noter la présence des avocats généraux, des autorités religieuses administratives et sécuritaires de la localité.
A peine installé s’est déclaré attaché aux règles et principes qui administre l’appareil judiciaire au quel il a désormais la lourde charge de défendre les intérêts des citoyens
« C’est aussi simple que ça, force doit rester à la loi. Et que tous les acteurs de la chaîne pénale, des officiers de police judiciaire jusque devant la juridiction de jugement, chacun de nous, puisse jouer sa partition, c’est de ça qu’il s’agira. Le parquet que j’aurai à diriger s’inscrira dans cette logique, dans cet esprit et dans cette dynamique. Aujourd’hui des crimes et des délits contre l’environnement sont commis dans une zone minière. Force est de le reconnaître, les violences basées sur le genre. Ce sera une politique de tolérance zéro, ça au moins c’est clair et net. Et ce sera aussi la même politique, les mêmes mesures qui seront appliquées en tout ce qui concerne les violences basées sur le genre, les infractions liées à l’environnement, bref le respect de la loi. C’est aussi simple que ça. Nul n’est au-dessus de la loi. Force doit rester à la loi et on doit aussi respecter l’autorité de l’État », a-t-il martelé
L’ancien substitut du procureur du TPI de Dixinn qui prend la place de Lansana Cissé, suspendu par Charles Wright il ya quelques jours a pour faute professionnelle, contraire à son serment de magistrat, en conditionnant la libération de feu Mansour Bah au paiement de la somme de 3.000.000 GNF à préciser que
« La loi n’a pas d’ethnies, elle n’a pas de religion, ni de région et nul n’est au-dessus de la loi, c’est le mot d’ordre », a soutenu le magistrat
Rama Fils, pour Lerenifleur224.com