Honoraires exigés par certains avocats au procès du 28 septembre : ‘’l’État ne doit absolument rien à personne’’ réitère Charles Wright

Alphonse Charles Wright s’est encore une fois montré très ferme face à la réclamation de certains avocats engagés pour la défense des accusés dans le procès des évènements du 28 septembre 2009.

Cette réaction du garde des sceaux est consécutive aux honoraires qu’ exigent certains avocats chargés de défendre les présumés auteurs des crimes commis au stade du 28 septembre. Fidèle à ses principes, le patron de la justice, s’appuyant sur une des sorties d’un des conseils du prévenu Toumba Diakité qui réclamait des honoraires de la part de l’Etat au risque de débrayer, dit haut et fort que l’État guinéen ne doit à personne. Pour Charles Wright, l’État ne doit accompagner que les avocats commis d’office dans ce procès.

« Récemment, un des avocats de Toumba Diakité s’est évertué à dire que l’État lui doit. Encore une fois de plus je réitère ici devant vous que l’État ne doit absolument rien à personne parce que dans ce processus qui a été engagé seul un avocat commis d’office peut bénéficier de l’accompagnement de l’État. Nous sommes en train de réfléchir à comment trouver une solution d’approche pour les accompagner ne serait-ce que pour leur trouver des primes d’encouragement mais ce ne sont pas des honoraires. Ce que nous pouvons trouver ce sont des primes et le comité de pilotage va se retrouver dans deux semaines pour que tout cela soit adopté, pour que ce qui doit ressortir ne soit pas une décision unilatérale du président du comité de pilotage et qu’à l’issue de ça, chacun puisse savoir quelles sont ses obligations pour que ce procès puisse aboutir dans l’intérêt du peuple de Guinée », dit-il.

Puisque ces avocats participent à l’émergence du droit à travers la défense des accusés, le ministre de la justice et des droits de l’homme, assure que le comité de pilotage réfléchit sur des approches afin de pouvoir les accompagner dans leurs tâches a fait savoir le garde des sceaux, ministre de la justice et des Droits de l’Homme.



Rama Fils, pour le Renifleur224.com