Viol présumé et suivi d’avortement : Le Parquet Général fait une  mise au point sur la libération du présumé auteur (Communiqué)

Le Parquet Général de Conakry exprime son profond regret face aux accusations fallacieuses portées par un individu dénommé Tidiane Sow. Ce dernier diffuse délibérément des fausses informations par le biais de certains organes de presse, visant à ternir l’image et l’honneur du premier responsable du Parquet Général de Conakry, ainsi qu’à discréditer l’institution judiciaire.

Ces allégations font suite à l’exécution de l’ordonnance de mise en liberté, assortie d’un contrôle judiciaire, rendue par le Président de la Deuxième Chambre de Contrôle de l’Instruction de la Cour d’Appel de Conakry en faveur de l’inculpé Elhadj Nouhou Diallo. Tidiane Sow tente de faire croire que cette décision de justice aurait été influencée par une prétendue rétribution financière au profit du chef du Parquet Général.

Le Parquet Général rappelle que cette mise en liberté fait suite à l’ordonnance de placement en détention provisoire émise le 23 octobre 2023 par le Tribunal de Première Instance de Dixinn contre Elhadj Nouhou Diallo, inculpé pour des faits de viol, avortement, et complicité d’avortement. En appel de cette ordonnance, le conseil de M. Diallo a saisi le Président de la Deuxième Chambre de Contrôle de l’Instruction, sollicitant la mise en liberté immédiate de son client.

Malgré l’opposition de l’Avocat Général représentant le Ministère Public lors de l’audience du 25 octobre 2024, le Président de la Chambre de Contrôle a rendu une ordonnance de libération sous contrôle judiciaire en vertu des dispositions de l’article 294, alinéa 5 du Code de Procédure Pénale. Cette décision, non motivée et insusceptible de recours, s’appuie sur les éléments de dossier fournis dans les délais impartis.

Le Parquet Général souligne qu’il est tenu de faire exécuter les décisions de justice conformément aux prescriptions légales et qu’il ne saurait entraver cette ordonnance. L’institution tient enfin à préciser qu’aucun recours n’est possible contre cette décision, en vertu de la loi. Le Parquet se doit donc d’en assurer l’application et de veiller au respect des conditions de contrôle judiciaire imposées à l’inculpé.

 

Ci-dessous le communiqué

 

 

 

 

Par Rama Fils, pour lerenifleur224.com