Symposium d’Elhadj Sekhouna Soumah : Biographie d’un leader et Patriote Inébranlable
Né le 12 février 1931 à Dixinn, sous-préfecture de Tanènè, El Hadj Cheikh Abdoul Rahim Soumah, plus connu sous le nom de Sèkhouna Soumah, a marqué l’histoire guinéenne par sa dévotion au service de sa communauté et son engagement patriotique. Fils d’Alkhaly Fodé Momo Soumah et de Bountouraby Finando, elle-même petite-fille de l’illustre Kandet Wouligboma, Sèkhouna Soumah a grandi dans une famille où valeurs spirituelles et sociales étaient au cœur de son éducation.
Dès son jeune âge, il se distingue par son charisme et ses qualités de leader. Après avoir terminé ses études coraniques à Dixinn entre 1938 et 1945, il prend activement part aux activités sociales et devient président des associations des jeunes de Bouramayah et Koba, rôle dans lequel il incarne déjà un sens aigu de la responsabilité.
Sèkhouna Soumah a joué un rôle important dans la lutte pour l’indépendance de la Guinée, soutenant son père dans cette cause essentielle. Au lendemain de l’indépendance, il s’implique davantage dans la vie politique en devenant successivement secrétaire général de la jeunesse du comité de base de Dixinn Bouramayah, puis de la section de Tanènè. Entre 1978 et 1984, il assume les fonctions de secrétaire général du comité directeur du PDG-RDA de Tanènè et devient membre du comité central.
Son engagement se prolonge de 1984 à 2008, période durant laquelle il préside le district de Tanènè II, la communauté rurale de développement (CRD) de Tanènè, et occupe également la fonction de président des présidents des CRD de la République de Guinée. Proche collaborateur du président Lansana Conté, il se distingue par son intégrité et sa fidélité à ses idéaux.
Décédé le 31 octobre 2024 à Conakry à l’âge de 93 ans, El Hadj Sekhouna Soumah laisse derrière lui un héritage de dévouement et de leadership. Un symposium en son honneur a été organisé au Palais du Peuple par les autorités de la transition, avant son inhumation prévue le 4 novembre à Tanènè, dans la préfecture de Dubréka.
Par Rama Fils, pour lerenifleur224.com