Restriction de la liberté de la presse en Guinée : « Nous sommes dans un pays où il n’y a pas de radio, c’est inacceptable », déplore le Syndicaliste, Abdoulaye Sow
Depuis des mois maintenant, la presse guinéenne subit assez de problèmes avec la junte au pouvoir notamment le retrait de certains médias, des bouquets canal+ et startimes.
Une situation très déplorable qui a d’ailleurs poussé le mouvement syndical guinéen à l’occasion de la fête Internationale du Travail, à interpeller le gouvernement sur le cas des médias du pays.
« Aujourd’hui, nous avons posé des revendications, nous sommes dans un pays où il n’y a pas de radio, c’est inacceptable. Nous sommes dans un pays où la liberté syndicale est bafouée, nous ne pourrons plus l’accepter. Nous voulons un pays libre et démocratique. Un pays respectueux des libertés fondamentales du citoyen et de la liberté syndicale. Notre revendication aujourd’hui est qu’on libère les radios, qu’on libère l’internet et que les guinéens puissent regarder la télé de toutes nos chaînes sur le bouquet canal. Nous ne pouvons plus accepter un pays enfermé sur lui-même comme si nous étions dans les années 1800, on est en 2024, il faut que la Guinée change, il faut qu’on soit un pays libre et démocratique. Nous ne voulons pas que nous soyons embastillé comme c’est le cas aujourd’hui. Il faut aussi qu’on ait le courant. On a plus de l’électricité, amenez nous le courant !Libérez nous ! Faites en sorte que le Guinéen soit fier chez lui. Nous avons un pays riche mais le Guinéen vit dans la précarité la plus totale, il faut que ça s’inverse et sa change », conclut ce syndicaliste.
Ousmane Baldé, pour lerenifleur224.com