Les vérités de Yaya Kairaba Kaba :  »Notre justice est décriée, notre justice est critiquée de façon acerbe… »

La Cour d’Appel de Conakry a été la quatrième étape de sa série de prise de contact avec les institutions judiciaires. Ici, le garde des sceaux n’a pas mâché les mots pour toucher du doigt les réalités qui gangrènent l’administration judiciaire dans sa globalité.

Le garde des sceaux, ministre de la justice et des droits de l’homme Yaya Kaïraba Kaba a ainsi invité les magistrats à prendre conscience du travail qui leurs est confié compte tenu du regard des citoyens face à cette justice qui est souvent décriée. Dans sa communication de circonstance, le nouveau patron de la justice guinéenne a aussi demandé aux magistrats de se faire violence pour refléter un certain nombre de principe qui sont des valeurs cardinales pour lui, parmi lesquelles la ponctualité au travail

« Notre justice est décriée, notre justice est critiquée de façon acerbe quelquefois, nous en sommes conscient et nous en prenons en conscience tous les jours pour essayer d’avoir la confiance de nos populations. Avoir cette confiance dans les prétoires signifie d’abord éviter les procès interminables, signifie éviter les renvois intempestifs, signifie gérer la maison centrale et la population carcérale de façon idoines, Monsieur le premier président ! j’attache du prix à ces principes-là. » at-il lancé et d’ajouter

« Je voudrais que les magistrats du parquet commencent par vous, que vous ayez un œil appuyé sur vos officiers de police judiciaire sur les pratiques quelquefois pas très catholique qui se passent au niveau des officiers de police judiciaire lors des enquêtes préliminaires. Suivez-les au quotidien pour éviter ce qu’ils appellent là-bas dans les différents registres engagement, restitution toute chose qui n’a aucune connotation pénale. Il faut les amener à respecter les délais. Les délais de procédure, la garde à vue, il faut les amener à ce que la réaction naturelle de l’officier de police judiciaire informé de la commission d’une infraction soit d’abord l’information du Procureur de la République son directeur d’enquête et que ces informations vous soient remontées. » A sollicité Yaya Kairaba Kaba

 

 

 

Mimi Bangoura, pour lerenifleur224.com