Tenue des élections en 2024 ? ” Moi je dis que ce n’est pas possible” fulmine  Elhadj Mamadou Sylla

Ils étaient plusieurs responsables des bureaux fédéraux à la base, du comité national des femmes, de  la jeunesse mais aussi du bureau politique du parti Union Démocratique de Guinée (UDG) à participer ce Samedi 09 mars 2024, à l’assemblée générale présidée par son président.

Une rencontre qui intervient au lendemain de la journée internationale des droits de la femme.

Prenant la parole, Mamadou Sylla a tenu tout d’abord à souhaiter bonne fête à ces femmes qui étaient majoritairement représentée. Il a ensuite exprimé son indignation face à la flambée des prix sur le marché qui intervient en plein mois de carême pour les chrétiens et à l’approche du Ramadan musulman.

 

 

<<La priorité du nouveau gouvernement, doit être d’abord les denrées de première nécessité surtout à quelques heures du mois de Ramadan, les chrétiens quant à eux sont déjà en carême. Avec tout ça, tous les prix ont grimpé dans le marché. Moi j’ai été le président du patronat pendant plus de 18 ans. J’ai été président à l’espace secteur privé pendant combien de temps, donc j’ai géré tout ça. Je sais comment ça se fait. À chaque fois que le gouvernement a des problèmes, le secteur privé est toujours appelé pour lui demander de trouver la solution, à la baisse des prix des denrées alimentaires. Mais c’est la première fois qu’on augmente le prix du sac de riz jusqu’à 60 milles francs guinéens par sac. C’est du jamais vu. Comment les gens vont vivre? On ne peut rien faire avec le ventre vide>>, a-t-il martelé.

L’ancien chef de file de l’opposition parlementaire, s’est aussi prononcé sur l’organisation des élections en République de Guinée. Pour Mamadou Sylla, la date annoncée ne sera pas respectée vu le retard accusé dans le respect du chronogramme.

 

 

<< Moi je dis que ce n’est pas possible. C’est pas parce que je le veux. Mais en tant que leader politique, ils ne pourront pas organiser les élections pendant ces neufs mois restants. Si c’était seulement les présidentielles qui restaient, on pouvait comprendre. Il faut avoir la tête bien assise sur les épaules pour dire que les élections peuvent être organisées dans 9 mois. C’est des histoires>>, déclare l’ancien député.

Devant ces militants, Mamadou Sylla a également déploré l’attitude des autorités de la transition relative au brouillage de certains médias du pays.

 

Mimi Bangoura, pour lerenifleur224.com