Procès du 28 septembre : La réaction des avocats des deux parties après le visionnage des CD.

Une nouvelle phase a commencé ce lundi 26 février dans le procès des événements du 28 septembre 2009. Cette fois-ci il s’agit de visionner les images mais aussi les audios versés au dossier. Dans les deux vidéos,  on voit le capitaine Moussa Dadis Camara parlé de plusieurs sujets d’actualité y compris les événements du 28 septembre 2009.
Pour les avocats de l’ancien Président de la transition, ces images sont en faveur de leur client contrairement au déclaration du parquet et de la partie civile.

 

 

“Ces vidéos que le tribunal a qualifié de pièce à conviction qui ont été projetée, la défense de capitaine Moussa Dadis Camara en a suffisamment tirée profit contrairement aux allégations du ministère public et de la partie civile qui ont fait savoir à l’opinion nationale et internationale que le capitaine n’a pas fait preuve de passion à l’égard des victimes et qui n’a pris aucune disposition pour faire la lumière sur les crimes commis le 28 septembre et les jours suivants. En visionnant ces vidéos, on comprend que le capitaine a pris des dispositions salutaires non seulement pour faire preuve de compassion à l’égard des victimes mais pour faire en sorte que les crimes commis ne soient pas impunis. Dès le lendemain des événements il a fait passer un communiqué à la RTG qu’il a lu en personne pour fustiger ces comportements ces preuves de compassion à l’égard des victimes décrété deux jours de deuil national à l’occurrence les 29 et les 30 septembre 2009 . Par la suite de son propre initiative, le capitaine Moussa Dadis Camara a fait appel à la communauté internationale à qui il a demandé la mise en place d’une commission d’enquête internationale qui est venue travailler librement sur le terrain . Le président Dadis a en même temps mis en place une commission d’enquête nationale qui a également enquêté le rapport figure au dossier de la procédure. Donc, c’est un élément qui vient élargir davantage le champ d’innocence voir l’acquittement du capitaine Moussa Dadis nous avons la ferme conviction que les éléments vont s’enchaîner en faveur du capitaine et qu’au bout de file nous obtiendront individuellement l’acquittement. ” s’est réjouit Me Pépé Antoine Lamah.
Pour la partie civile, il croit dur comme fer que le Président Dadis à belle et bien quelque chose à se reprocher dans cette affaire.

 

”  Dans l’interview avec les journalistes internationaux, j’ai senti sur Dadis que le massacre l’avait affecté et qu’il n’arrivait pas à se maîtriser. Il débordait en répondant les questions cela prouve qu’il s’est vu devant une situation qu’il s’attendait pas .Qu’il pleuve ou qu’il neige, il était là en tant que chef militaire et chef hiérarchique. Il est responsable en première ligne, sauf s’il montre le nom des exécutants mais sa responsabilité est engagée parce qu’au moment des faits. il était le chef d’Etat, il était présent à Conakry au moment des faits donc il avait tout le commandement. Faut pas se voiler la face Dadis est le seul responsable parce qu’ il avait le commandement à l’époque et en tant que commanditaire, il était sensé connaître ceux qui ont massacré ce jour parce que c’était ces hommes dont la responsabilité ne peut pas être épargné .S’il retranche qu’il n’a pas donné l’ordre, c’est peut être il n’a pas donné de façon publique mais officieusement il l’a fait.” a-t-il déclaré.
Le tribunal à aussi annoncé des audios qui seront écoutés dans la journée du mardi 27 février 2024.
Mimi Bangoura, pour lerenifleur224.com