Longtemps dominatrice face à l’Angola, après avoir ouvert le score, l’Algérie a été finalement tenue en échec par les Palancas Negras (1-1) pour la première journée du groupe D de la CAN 2024. Les Fennecs rêvaient certainement d’une meilleure entame après une Coupe d’Afrique ratée il y a deux ans.
Est-ce encore le signe une guérison toujours pas complète ? L’Algérie, qui a débarqué en Côte d’Ivoire, avec la ferme intention de tourner définitivement la page de l’échec de la CAN 2022 (élimination au premier tour) n’a pas entamé l’édition 2024 de la meilleure des manières. Ce match nul (1-1), s’il ne menace en rien encore les chances des Fennecs de se qualifier en huitièmes de finale, réveille forcément de mauvais souvenirs pour les supporters des Verts.
Face à l’Angola, qui court derrière une victoire en Coupe d’Afrique depuis huit matches, les hommes de Djamel Belmadi ont pourtant bien lancé leur rencontre. Baghdad Bounedjah a ainsi matérialisé la domination des Fennecs, depuis le coup d’envoi, sur une belle ouverture du score (19e). Bien trouvé par une passe en profondeur de Youcef Belaïlli, l’attaquant reprend d’un extérieur du pied l’offrande pour battre le gardien angolais Neblu. L’Oranais, en feu, aurait même pu s’offrir le but de ce début de CAN sur une superbe bicyclette (25e), mais une légère position de hors-jeu le prive de ce bijou qui aurait fait le tour des réseaux sociaux.
Agressifs, mobiles, précis techniquement, étouffant leurs adversaires qui ne cadreront qu’un seul tir avant leur égalisation, les Algériens semblent s’être retrouvés. Bounedjah est intenable, Riyad Mahrez et, surtout, Bellaïli assurent le spectacle, Bennacer et Bentaleb règnent au milieu. Mais l’effet de domination s’amenuise au fil d’une seconde période jouée sur un rythme de gestionnaire. Et il a fallu un seul vrai temps fort à l’Angola pour contrarier les plans des Fennecs.
Après l’heure de jeu en effet, les Palancas Negras décident enfin de bousculer leurs adversaires et enchaînent les opportunités. Les Algériens cèdent en concédant un penalty par celui qui était l’un des meilleurs Fennecs sur la pelouse : Nabil Bentaleb. Mabululu ne se fait pas prier et remet les compteurs à zéro avec l’aide la barre transversale (67e).
Malgré les entrées de l’éternel Islam Slimani, d’Adam Ounas et les sept minutes d’arrêts de jeu, les hommes de Belmadi n’arriveront jamais à repasser devant même s’ils auraient pu bénéficier d’un penalty après une faute de main dans la surface angolaise dans les derniers instants du match.
Il faudra désormais se remobiliser pour les Algériens qui vont faire face au Burkina Faso lors de la deuxième journée, le samedi 20 janvier. Ce sera l’occasion de mettre fin au cauchemar 2022 ou de le revivre, comme un jour sans fin…
Source : rfi