Fête de fin d’année : les détenteurs de salons de beauté, partagés entre espoir et inquiétude

À quelques jours du nouvel an, l’ambiance reste peu reluisante en cette période de fin d’année dans les salons de beauté. C’est de moins ce qu’a constaté un de nos reporters qui a fait le tour dans quelques endroits du quartier Kipé, commune de Ratoma.

Au Salon Mamadama Coiffure, à l’absence de la patronne, c’est la secrétaire qui revient sur comment, elle et ses amies traversent ces moments de fêtes.

 

 

 

« C’est une crise qui est générale, sinon dans les années précédentes, chez nous à pareil moment, nous sommes débordés. Malheureusement cette fois, c’est tout à fait le contraire. Et surtout depuis que l’incendie a ravagé le dépôt d’hydrocarbures, la situation s’est empirée. Déjà vous constatez que nous sommes toutes assises personnes, personne ne travaille et d’ailleurs même la patronne n’est pas là. Cela prouve à suffisance qu’on ne travaille pas avec un rythme accéléré. » a-t-elle fait savoir et de poursuivre

« Vous savez des fois on ne vise pas seulement que l’argent, c’est pourquoi nous, quand une cliente vient avec peu d’argent on l’accepte et fait convenablement son travail. Une façon pour nous de l’encourager à revenir. Nous demandons aux autorités de faire face à cette crise liée à l’incendie pour nous permettre de vite traverser ce moment difficile », explique Aminata Sylla.

 

 

 

 

À quelques microns de là, se trouve celui de Youssouf Camara. Assis dans un canapé, il dit avoir quand même gardé espoir.

« Pour le moment, c’est le silence cimetière, comme vous pouvez le voir. Le salon est vide et le mouvement est comme ça presque toute la journée. Bon c’est difficile de lier cela à cet incendie. Moi je dirai que cette conjoncture a existé depuis avant le 17 décembre. Mais cela ne nous empêche pas quand même d’être là puisque nous avons des charges auxquelles nous faisons face. Espérons que la situation tourne dans le bon sens mais pour le moment c’est le calme total. Nous faisons avec, pas de découragement puisque c’est tout ce nous faisons comme activité », dit-t-il.

 

   Ahmed Djogo Diallo pour lereniffleur224.com