Procès des événements du 28 septembre : les avocats de Dadis, menacent de bouder l’audience

À en croire maître Jockamé Haba, l’un des avocats du capitaine Moussa Dadis Camara, depuis l’événement du 4 novembre dernier, les conseils des accusés craignent pour leur propre sécurité et rencontrent des difficultés pour rentrer en contact avec leur client à la maison centrale de Conakry.

<< Les avocats que nous sommes monsieur le président, sommes menacés. Nous sommes dans une insécurité totale. Certains voient tous les jours, toutes les nuits, des véhicules autour de leurs domiciles, on ne sait pas pourquoi? Certains sont menacés d’enlèvement. Au delà de cela, les avocats n’ont pas accès à leurs clients qui sont détenus à la maison centrale de Conakry. Je sais parce que j’y étais le samedi passé ou j’ai vu et je le dis publiquement. Si ceux-là ne sont pas épargnés, ça se complique>>, a-t-il déclaré, avant de poursuivre en ces termes.

<< Actuellement, la maison de détention qui constitue le domicile de mon client, le président Dadis où on doit pouvoir le rencontrer, où on doit pouvoir me recevoir, est remplie plutôt de forces spéciales, plutôt de gendarmes que de gardes pénitentiaires. À la même que légalement, il appartient à la garde pénitentiaire d’assurer la sécurité au niveau de la maison centrale. Nous attirons l’attention du parquet, nous attirons l’attention de l’opinion nationale et internationale devant les médias que nous sommes menacés et si cela devrait continuer, nous serons obligés de suspendre notre participation, si les mesures ne sont pas prises>> a conclu Jockamé Haba.



Mimi Bangoura, pour lerenifleur224.com