Procès du 28 septembre : Voici ce qui n’a pas été dit sur la réussite du procès des Dadis et co-accusés

C’est après 13 ans de la commission des faits que le gouvernement guinéen sous impulsion du chef de l’Etat que le plus grand procès que le pays n’a jamais organisé a pu démarrer. A en croire Saa Foré Millimono, coordonnateur de l’Unité de Gestion dudit procès, des efforts non négligeables ont été consentis pour le démarrage du procès dont les victimes et parents des victimes attendaient avec impatience

Pour ce cadre du département de la justice dans son allocution lors d’une table ronde animée avec les partenaires, le gouvernement a réalisé plusieurs choses en liens avec la réussite des débats pendant les audiences telle que l’identification et la formation de 60 magistrats et greffiers devant conduire le procès, la nomination de 12 magistrats du Tribunal de première instance de Dixinn chargés de conduire le procès du 28 septembre 2009.



« La nomination de 5 greffiers du tribunal de première instance de Dixinn chargés du procès des événements du 28 septembre 2009, par le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme; L’élaboration et l’adoption du Plan de formation des magistrats, greffiers et auxiliaires de Justice du procès des évènements du 28 septembre 2009; L’élaboration et l’adoption du Plan de communication du procès; L’élaboration et l’adoption de la Stratégie de communication du procès; L’élaboration et l’adoption du Plan de sécurisation du procès des événements du 28 septembre 2009; L’adoption et la promulgation de la loi portant protection des victimes, des témoins et autres personnes en situation de risques, l’adoption et la promulgation de la Loi d’aide juridictionnelle; La construction et l’équipement de l’édifice devant abriter le tribunal criminel » a fait savoir Sâa Foré Millimono. Avant d’indiquer qu’au-delà de tout cet aspect, figure également la formation des magistrats et des greffiers en charge du dossier

« L’organisation de trois (3) ateliers de renforcement de capacités en faveur des acteurs impliqués dans le procès sur les thèmes suivant : (1) Règles d’éthiques applicables à l’Avocat du Barreau de Guinée, (2) les normes relatives au procès juste et équitable et à l’administration de la Justice : (3) Mécanismes internationaux de protection des droits de l’homme et victimes de violences sexuelles et/ ou basées sur le Genre, sur financement de l’ONU Droits de l’homme. La formation des journalistes pour une couverture médiatique responsable et objective du procès des évènements du 28 septembre 2009 en faveur d’une réconciliation nationale inclusive en Guinée, sur financement de l’ONU Droits de l’homme » précise-t-il



Le Renifleur