Ministère de la Justice / Avant-projet de la loi rectificative pour l’exercice 2023 : Charles Wright en conclave avec les conseillers

Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme a exposé ce mercredi 20 septembre 2023 l’avant-projet de la loi rectificative pour l’exercice 2023 concernant son département.



Pour l’occasion, Alphonse Charles Wright et ses cadres ont devant les conseillers nationaux défendu ce qui doit être le budget de fonctionnement du département qu’il dirige même si dans son discours il n’a pas manqué d’indiquer qu’Aujourd’hui, le projet de loi de finances rectificative 2023 ramène le montant des crédits alloués à la Justice à 350 242 903 229 GNF, soit une baisse de 52 253 991 875 GNF. Mais que cette baisse s’explique par le report du projet YOROKOGUIA pour défaut de maturité et, plus exactement, pour non disponibilité du livrable des études y afférentes.

« Nous sommes en phase d’examen, on ne peut pas d’emblée à partir du moment que ça n’a pas été adopté au volet dépense qu’on dise hausse ou baisse. Mais ce qui est important, chaque département ministériel doit avoir la capacité d’absorption du budget que les conseillers vous allouent. Mais lorsque les conseillers constatent qu’il y a un taux si important du décaissement, ils sont dans l’obligation de nous demander le pourquoi afin d’identifier les causes à l’effet d’apporter des solutions. Je crois qu’aujourd’hui, avec le report du projet Yorokoguiyah qui occupait au niveau du budget d’investissement 65% et puisque le projet n’était pas mature, il fallait renvoyer cela a l’année prochaine. Ce qui veut dire que ça n’a pas été décaissée et ça beaucoup jouer sur le taux de décaissement du département de la justice. Mais nous leur avons dit d’autres obstacles que nous rencontrons, ils (Conseillers nationaux ndlr) ont promis de travailler en parallèle avec le Ministère du budget et celui des Finances pour pouvoir redéfinir la nomenclature budgétaire pour les Cours et Tribunaux à l’effet de permettre à la justice de fonctionner de façon à assurer pleinement son indépendance » a expliqué le ministre de la justice et des Droits de l’Homme Alphonse Charles Wright



Pour le patron de ce département, l’exercice s’est déroulé dans la plus grande courtoisie mutuelle a en croire Charles Wright. Pour lui, c’est un devoir de redevabilité

« Un exercice démocratique plus noble, pour nous, est de venir devant les conseillers nationaux qui ne sont pas nos adversaires, mais qui sont dans une méthode de comprendre l’action du gouvernement. Dans cette démarche, nous ne pouvons-nous plier à raison de l’importance de la position que nous occupons dans le contrôle de l’action gouvernementale. Nous avons cru apporter des réponses à leur question et nous pensons qu’en ce qui concerne la justice, il est important que nous élargissons les débats au-delà même des questions financiers à des questions de droits de l’homme parce qu’il y a des questions qui n’avaient pas du tout des réponses auxquelles nous avons touché sans tabou. En tout cas, je sors très satisfait de cette rencontre d’échange » s’est-il réjoui



Le Renifleur