Manifestation projetée par les FVG devant le siège des Nations Unies : ‘’A chaque fois qu’un dirigeant impopulaire se rend à un sommet…’’ Ibrahima Balaya Diallo
Le président de la transition, Colonel Mamadi Doumbouya s’apprête à prendre part au sommet des Nations Unies prévu pour les 18 et 19 septembre 2023 aux Etats-Unis. Une occasion que saisiront les membres des Forces Vives de Guinée (FVG) établis de ce côté pour montrer leur désapprobation en ce qui concerne la conduite de la transition.
Selon le président du Forum Civil Guinéen, cette action projetée par les FVG, est raisonnable.
« À chaque fois qu’un dirigeant impopulaire se rend à un sommet des Nations Unies, il se passe toujours ce genre d’événement. Ce n’est pas seulement la Guinée, il y a beaucoup d’autres pays. Surtout dans les pays où les violations des droits humains sont commises au quotidien. Ce n’est pas un phénomène isolé. C’est tout à fait normal, que le président se rendant là-bas qu’il y ait des mécontents, qui ne sont pas contents de sa gestion de la transition, pour qu’ils aillent manifester devant le siège des Nations Unies. » Martèle Ibrahima Balaya Diallo.
À cette occasion, l’homme du 5 septembre tiendra un discours à la tribune des nations. À la question de savoir quelle idée serait défendue par le Colonel Mamadi Doumbouya. Ce membre du Forum des Forces Sociales de Guinée répond en ces termes :
« C’est un lieu qui est ouvert à tout le monde, même les personnes les plus impopulaires. Même si le président Doumbouya est un putschiste, il a le droit d’y aller. Maintenant le contenu du discours, je ne sais pas ce qu’il va aller dire que ceux qui vont écouter ne savent pas. Tous les présidents savent ce qui se passe en Guinée. Peut-être qu’il dira qu’il va respecter son engagement et qu’il rendra le pouvoir le 31 décembre 2024 alors que les choses n’en prennent pas le chemin. Il va quand même tenir un discours pour rassurer, mais aujourd’hui les difficultés sont en train de s’annoncer. » A-t-il ajouté.
D’aucuns pensent que cette manifestation projetée par les Forces Vives de Guinée pourrait entraver la mobilisation des fonds alloués à l’organisation des prochaines élections. Une approche que cet acteur de la société civile balaye d’un revers de main.
« En Guinée, nous pensons que manifestation égale animosité. Non ! Chez les occidentaux, c’est le contraire. Les gens sont conscients qu’il y a une opposition guinéenne qui n’est pas d’accord et qui est représentée par les Forces Vives de Guinée. Donc il n’y aura aucune incidence parce que les investisseurs sérieux en tout cas, ne viendront jamais dans une période de transition. » conclut Ibrahima Balaya Diallo.
Nagnouma Sanoh, pour lerenifleur224.com