Lors d’un mini sommet tenu ce mardi à Abuja par quatre présidents ouest Africains dont Bola Ahmed Tinubu, président en exercice de la CEDEAO, Umaro Sissoco Embalo, Mohamed Bazoum et Patrice Talon, Ces leaders ont discutés de la situation sécuritaire dans la sous-région et les transitions politiques en Guinée, au Mali et au Burkina Faso, tous dirigés par des militaires.
Interrogé ce mercredi 19 juillet chez nos confrères d’espace fm, le Premier Ministre, Dr Bernard Gomou estime qu’il n’y a pas eu de coup d’état mais plutôt un coup d’état constitutionnel. Il soutient que la constitution a été tripatouillée par les anciens dirigeants.
« Personne ne souhaite un coup d’État et la Guinée est comme les autres pays. Ce que je veux vous dire, c’est que, en Guinée, il n’y a pas eu de coup d’état, mais plutôt, il y’a eu un coup d’état constitutionnel, c’est pour ça, les forces de défense et de sécurité ont pris leurs responsabilités, le cas guinéen est un cas spécifique, cela est fait au vu et au su de tout le monde y compris la CEDEAO, lorsque la constitution a été tripatouiller par les anciens dirigeants. Pour nous ce qui est plus important, c’est le respect du chronogramme de la transition et je pense que nous sommes en droite ligne, d’ailleurs, si vous voyez le chronogramme, nous sommes en avance, Ce qui est plus important aujourd’hui pour la Guinée, c’est que la CEDEAO et les partenaires puissent soutenir cette transition, sur l’aspect financière et matériel. Nous travaillons également sur toutes les conditions, pour qu’il n’y ait plus de transition. Le chef de l’Etat l’a dit, que nous les guinéens nous devons rester ensemble pour travailler, pour n’est plus avoir une autre transition. » a indiqué Le premier ministre, chef du gouvernement Dr Bernard Gomou.
Ousmane Baldé, pour lerenifleur224.com