Labé / Mort de l’élève Alpha Boubacar Diallo : les examens ont prouvé que le jeune avait un paludisme grave (DRS)
Nous vous l’avions indiqué dans une de nos précédentes dépêches, un jeune élève au lycée du nom d’Alpha Boubacar Diallo aurait succombé après avoir pris le vaccin contre la COVID-19 à Labé le weekend passé. Selon les explications données par ses proches, c’est après avoir pris le vaccin que son état s’est aggravé jusqu’à ce que la mort s’en est suivie.
Dans la journée de ce mardi 20 juin, l’inspection régionale de la santé à travers son Directeur a démenti cette version et appelle la population à être sereine et à ne pas douter de l’efficacité du vaccin contre la COVID-19 donné aux populations.
D’entrée de jeu, Docteur Kassié Fangamou, Directeur Régional de la Santé de Labé s’est inscrit en faux concernant la rumeur selon laquelle le jeune Alpha Boubacar Diallo serait mort à cause du vaccin anti COVID
« Je voudrais faire remarquer que les rumeurs qui sont en train de courir liées à ce vaccin ne sont pas justes. Je rappelle que les vaccins qu’on amène en Guinée que ça soit des vaccins contre la Covid-19 que ça soit les autres vaccins pour le programme élargi de vaccination, c’est des vaccins homologués par l’Organisation Mondiale de la Santé, c’est-à-dire que c’est certifié que ce sont des vaccins qui sont purs, qui ne sont pas dangereux. Pour éclairer un peu la lanterne des uns et des autres ce jeune homme a pris le vaccin le 7 juin ce, trois jours après où le quatrième jour même c’est le 10 juin qu’il s’est présenté dans une clinique privée pour fièvre. Alors où le diagnostic de paludisme a été posé et dans cette clinique. Ils ont commencé son traitement jusqu’à ce que sa situation commence à s’aggraver. Ce n’est que le 15 juin, c’est-à-dire le jeudi passé que nous avons été alertés pendant qu’il était déjà en coma. Tous les signes qu’il a développés ne font même pas partie des signes qui sont liés aux manifestations adverses de la vaccination. Mais quand notre équipe a été alertée, on a dit aux parents qu’on le transfert à l’hôpital, nous on va le prendre en charge. Cet enfant a été transféré à l’hôpital et là aussi les examens ont prouvé que le jeune avait un paludisme grave donc il fallait revoir la prise en charge mais il était déjà en coma » a expliqué Docteur Kassie Fangamou.
Pour éviter ce genre de situation, Docteur Kassié Fangamou demande aux différentes structures sanitaires de vite référer les patients dont les cas sont graves à temps
« C’est le lieu et le moment aussi d’interpeller les structures sanitaires publiques et privées qui sont dans les quartiers, dans les villages, quand ils reçoivent des cas qui dépassent leurs compétences. Le bon sens serait de référer à temps dans les structures de référence et notre structure de référence c’est l’hôpital qu’on attend pas que la situation empire » a-t-il lancé.
Rappelons que les vaccins contre la COVID19 sont distribués à la population depuis 2021 en Guinée mais rarement des cas de ce genre ont été notifiés à travers le pays.
Moussa Dieng, pour lerenifleur224.com