Charles Wright après sa mini-tournée : J’ai compris par là qu’il est plutôt nécessaire d’être sur le terrain que d’être au bureau.

C’est à Fria que la mini-tournée du garde des sceaux, ministre de la justice et des Droits de l’Homme a pris fin ce, après Boké et Boffa. Depuis le lundi 12 juin, Alphonse Charles Wright a pris l’initiative de venir s’enquérir de la réalité du terrain en touchant du doigt les réalités des conditions carcérales des détenus, la construction et la réhabilitation des infrastructures judiciaires et pénitentiaires et la vulgarisation des textes de loi au niveau des citoyens concernant leur droit et devoir dans ces trois villes concernées.

A en croire le garde des sceaux, cette mission menée avec l’ensemble des membres de son cabinet et du Procureur Général Près la Cour d’Appel de Conakry a été une entière satisfaction et a permis de mieux connaître les réalités afin de trouver solutions

Alphonse Charles Wright, ministre de la justice et des Droits de l’Homme



« Il y a un véritable travail à faire au fond j’ai compris par là qu’il est plutôt nécessaire d’être sur le terrain que d’être au bureau. La conséquence que je tire de cette visite de terrain est que beaucoup de choses ont été améliorées mais il faut encore fournir beaucoup d’efforts dans le cadre de la vulgarisation de nos lois dans nos différentes langues nationales. » a réagi à l’entame de son intervention et de signifier

« Comme vous le constatez, nous avons pu apaiser beaucoup de crises sociales au cours de notre tournée. Vous avez le cas de Boké qui est illustratif, vous avez le cas de Boffa. Vous avez vu le cas de Fria où les citoyens avaient l’habitude de prendre d’assaut les rails, pour empêcher les sociétés minières de travailler. Tout cela est dû au fait qu’ils ne connaissent pas la législation sociale en matière de travail. Nous avons mis tout ça à profit pour leur faire comprendre que désormais que la violence n’est pas une solution. Il faut que cela soit démultiplier dans toutes les préfectures de la moyenne Guinée et de la haute Guinée » précise le ministre avant d’annoncer une grande tournée en Moyenne-Guinée qui débutera selon lui 03 juillet prochain afin d’aider les citoyens à connaître leurs droits et surtout faire en sorte que les différentes violations des droits des détenus soient respectées.

« Parce que comme vous le savez, les arnaques ne finissent pas au niveau de nos prisons. Vous venez voir un régisseur qui s’offre le luxe chaque fois de faire payer les droits de visite aux parents, alors que le droit de visite c’est un droit, donc c’est gratuit. On ne peut pas demander à un parent qui vient rendre visite à un détenu de payer de l’argent. C’est pourquoi le règlement intérieur standard des établissements pénitentiaires sont déjà prêts, n’eut été l’urgence du fait qu’il y avait l’urgence de venir sur le terrain ce résultat allait être publié dans les jours à venir, mais nous irons vers ces décisions et tous les dysfonctionnements du côté des magistrats que nous avons constaté, il faut que ça soit corrigé. On ne va pas dire ni à un magistrat ni à un agent pénitentiaire de ne pas fauter. Lorsque la faute est établie, on n’a plus d’excuses, on ira vers des décisions courageuses, à sanctionner quand la faute est établie et faire en sorte qu’il y ait un suivi tant par les parquets d’instance qu’au niveau des procureurs généraux de l’ensemble des activités au niveau des maisons d’arrêt et des services de police. Je sors très satisfait de cette tournée » s’est réjoui Alphonse Charles Wright

Pour lui, la justice vient de loin et à des défis, par conséquent, il est nécessaire que tous les acteurs de la justice soient ensemble pour que ces différents défis énormes qui assaillent les services publics de la justice en Guinée soient relevés et que la justice soit la véritable boussole, comme on l’a toujours souhaité de cette transition. a mentionné Alphonse Charles Wright.





Rama Fils, pour lerenifleur224.com