Protection des droits humains et lutte contre la traite : Plusieurs magistrats outillés sur le phonème à Conakry.

Protection des droits humains et lutte contre la traite était au centre d’un atelier de formation de 24 formateurs magistrats guinéens sur les techniques pédagogiques de renforcement de capacité durant 5 jours à Conakry. L’initiative est du gouvernement guinéen avec l’appui financier de l’Union Européenne et expertise France.

La formation de ces magistrats permettra aussi la formation des futurs auditeurs de justice et greffiers afin de renforcer la capacité de la chaîne pénale. La cérémonie de clôture a été présidée par le ministre de la justice et des Droits de l’Homme accompagné par le Procureur Général près la Cour d’Appel de Conakry.

N’Faly Sylla, président du Tribunal pour Enfant

« Nous remercions les autorités qui ont bien voulu faire venir ce formateur. Nous avons suivi la formation des formateurs durant ces cinq (5) et cela nous a permis d’acquérir des compétences pouvant nous permettre d’être à la hauteur pour pouvoir à notre tour de donner la formation aux future auditeurs de justice pour leur permettre eux aussi d’être de magistrats compétents et intègre pour qu’ils soient véritablement des cadres qui vont poser des actes qui vont dans le sens de l’instauration de la démocratie dans notre pays. Donc, nous avons suivis une formation et nous allons tout mettre en œuvre pour que nos bénéficiaires futurs puissent à leur tour acquérir cette formation dans l’intérêt du pays » a soutenu N’Faly Sylla, président du Tribunal pour Enfant

Pour sa part Georges Gaussen le facilitateur principal de cette formation n’a pas caché sa satisfaction face au bon déroulement de la formation et se dit confiant que les magistrats formés seront a la hauteur de la tache qui leur seront confiées

« Sachez que c’est avec grand plaisir que j’ai animé tout au long de cette semaine cette session de formation des magistrats. L’équipe pédagogique réunie ici autour de son Directeur s’est investi avec conviction et dynamisme et motivation, les formateurs vous le savez, c’est la pierre angulaire de l’école, sa plus grande richesse. M. le Directeur du centre de formation judiciaire, vous pouvez être fier de l’équipe pélagique de haute qualité. M le ministre, vous pouvez être fier du centre de formation judiciaire de Guinée. Soyez sûr que le Directeur et ses formateurs seront les acteurs du changement par leur contribution à la lutte contre la traite des personnes » a-t-il indiqué

Pour le président du comité national de lutte contre la traite des personnes et des pratiques assimilées au nom de la ministre de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables à remercier le ministre Wright pour son sens managérial à travers les magistrats qui ont assisté à cette session de formation dans le but de lutter contre la traite des personnes

« Je dis que la première cohorte de magistrats que nous avons accompagnés pour le renforcement de leur capacité, M. le ministre laissez-moi vous dire que nous sommes fiers aujourd’hui de dire que vous appartenez à cette cohorte de magistrats que nous avons eu à former avec le concours de nos partenaires » à rappeler Aboubacar Sidiki Camara

Dans une de ses missions, c’est la formation des magistrats qui s’inscrit en droite ligne a soutenu le garde des sceaux, ministre de la justice et des Droits de l’Homme. Pour Alphonse Charles Wright, la Guinée étant signataire de plusieurs conventions internationales qui œuvre dans le cadre de la protection des droits humains d’où la nécessité de la formation des magistrats afin de mieux lutter contre le phénomène

« L’un des phénomènes auxquels le monde entier fait face est la question de la traite. La méthode que j’ai trouvée, c’est d’intégrer au niveau de la formation initiale des futurs magistrats, des rubriques de formations sur des questions de traites. Ce qui veut dire que désormais, les magistrats qui sortiront du centre de formation judiciaire dans le cadre de la formation initiale vont bénéficier d’une formation de base. Ce qui fait qu’une fois affecté à leur fonction, ils ont déjà la maîtrise de sujet, ils peuvent instruire tout comme ils peuvent poursuivre. Il faut tout de suite indiquer que ce n’est pas suffisant, au-delà des auditeurs de justice, il faut aller dans la spécialisation des magistrats. C’est ce qui va être déroulé les jours à venir pour que la Guinée puisse avoir quand-même les ressources humaines qui évolue dans le cadre de la traite et c’est bien ce qui rentre d’ailleurs dans la vision de M. le Président de la transition, chef suprême des armées Colonel Mamadi Doumbouya qui voudrais aujourd’hui que la politique pénale du gouvernement par rapport à ce sujet de traite soit pris en terme de priorité du département de la justice » à souligner Alphonse Charles Wright

Remise des cadeaux au facilitateur de la formation par le ministre de la justice

Cette cérémonie s’est soldée par la remise des satisfaits aux 12 magistrats par le ministre de la justice et par la prise d’une photo de famille immortalisant ce moment de partage d’expérience.

Rama Fils, pour lerenifleur224.com