Préalables des FVG : Comment voulez-vous que des partis politiques mettent la pression sur un Etat… S’interroge Aboubacar Siddighi Diallo (UMP)

Le Président du parti l’Union un Mouvement Populaire (UMP) a salué la démarche de l’institution qui fait office de l’assemblée nationale sur le débat d’orientation constitutionnelle entamé la semaine dernière à l’hémicycle. Aboubacar Siddighi Diallo estime qu’une constitution tire sa légitimité avec l’implication de toutes les entités sociopolitiques. Il l’a dit ce samedi 20 mai 2023 au cours de l’émission les auditeurs face à l’actualité de chez nos confrères de la radio Horizon FM étant l’invité.

Le Conseil National de la Transition a entamé la semaine dernière un débat d’orientation autour de la future constitution devant conduire au destinée du pays après la transition. Cette démarche de Dr Dansa Kourouma et les autres conseillers nationaux est saluée par le Président de l’UMP Aboubacar Siddighi Diallo

« Si vous êtes une assemblée transitoire donc, ça veut dire que vous ne bénéficier d’aucun suffrage exprimé par les populations au nom desquels vous éditez les lois. Alors, il faut donc les impliquer par d’autres moyens, les inviter à venir par corporation, les écouter, posez la même question que votre mission et les réponses sont centralisées de sorte que lorsque vous allez faire le travail, chacun se retrouve là. C’est ce qui va lui conférer légitimité qu’il faut pour qu’au référendum qui va valider la constitution que chacun se retrouve plus ou moins dedans (…) je salue la démarche » a-t-il déclaré

Même si auparavant, il y avait eu des assises nationales dans le pays Aboubacar Siddighi estime que faire un nouveau débat d’orientation n’est jamais de trop

« Quelque fois, la lumière vient à la dernière analyse. C’est la dernière idée, du dernier citoyen qui vient à la dernière minute pour faire une dernière exposition qui va apporter la lumière sur tout ce qui a été fait depuis longtemps. Il faut qu’en Guinée qu’on apprend deux choses, la première qu’on arrête de se presser pour rien. Les gens sont pressés comme si on avait une ligne d’arrivée, il n’y a pas de ligne d’arrivée (…) La deuxième chose, les gens pensent toujours que lorsque vous devez faire votre travail, vous devez aller au rythme qui plaît aux autres. Il ne faut jamais calquer votre devoir à la convenance des gens » à conseiller Aboubacar Siddighi Diallo

Parlant des préalables qu’avaient émis les acteurs sociopolitiques pendant qu’il étaient autour de la table de dialogue avec le gouvernement sous l’égide des religieux, cet acteur politique a fustigé un pan de ce préalable de ses pairs

« Comment voulez-vous que des partis politiques mettent la pression sur un Etat pour dire que voilà, il faut dire à la justice qu’il faut nous foutre la paix. Les convocations que vous nous avez envoyées, il faut les retirer. Il ne faut plus jamais qu’il nous convoque sinon on va brûler le pays et au nom de la paix, on ne doit pas être inquiété par la justice. Alors, si l’Etat défait cela, ça sera quoi ? Ce sont des hommes qui sont au-dessus de la constitution. Ça veut dire qu’aucune loi de la République ne peut leur être appliqué » fait remarquer cet ancien parlementaire

Vouloir accepter ces genres de préalables pour ces politiques, c’est dire que désormais personne n’est soumis à l’autorité de la loi a soutenu Aboubacar Siddighi Diallo.



Rama Fils, pour Lerenifleur224.com