Guerre au Soudan : Après leur retour au pays, voici ce que souhaitent les ressortissants guinéens des autorités
Il y a plus d’un mois, les autorités guinéennes ont évacué plusieurs ressortissants guinéens vivant au Soudan afin d’échapper aux combats meurtriers qui s’y trouvent. Ce sont plus de 85 ressortissants guinéens qui ont été évacués du Soudan, pays en proie à des violents combats meurtriers depuis le 15 avril à Khartoum. Après le retour de ces guinéens au bercail, l’heure est à la réinsertion sociale pour ces réfugiés
Interrogés par notre rédaction, quelques ressortissants ont magnifié les œuvres posées par les autorités pour leur retour au bercail. Ils ont tout de même formulé des demandes quant à leur réinsertion sociale.

« Nous remercions d’abord les autorités guinéennes qui ont pris cette disposition et nous ont soutenu tout ce temps pendant ce long trajet. Et depuis qu’on est là, il y a eu des actes forts, les autorités nous ont donné à chacun de nous une enveloppe de réconfort. En plus, il y a des rencontres qui sont prévues entre le conseil des guinéens au Soudan et le Ministère des Affaires Étrangères. Ces rencontres étaient prévues cette semaine mais il y a eu des empêchements » a fait savoir Ousmane Sow
Au-delà de ces efforts fournis par les autorités à travers le ministre des Affaires Étrangères et des Guinéens Établis à l’Etranger, l’Etat devrait se pencher sur la prise en charge des jeunes étudiants pour la poursuite de leur cursus universitaires
« À ce sujet, nous communiquons avec le président de notre conseil. On attendait la rencontre et après cette rencontre, on saura ce qui a été décidé réellement. C’est une rencontre sur laquelle nous comptons, espérons que les promesses tenues seront respectées » à caresser l’espoir ce jeune étudiant revenu du Soudan
Aussi étudiant, cet autre ressortissant guinéen évacué du Soudan, formule la même demande et souhaite même avoir une bourse d’étude pour un autre pays
« C’est une situation qui a subitement surgi et parmi nous il y avait d’autres qui étaient en 2ème année comme moi par exemple je passais pour la 3ème année. D’autres avaient terminé et n’attendaient seulement d’être en possession de leurs diplômes. Nous avions essayé de communiquer et voir ce que l’Etat peut faire pour nous. Est-ce qu’il faut nous insérer à la fonction publique ou par exemple nous amener dans d’autres pays afin de continuer nos études ou encore trouver d’autres ouvertures pour nous » a souhaité Ahmed Bobo Dem
A noter que des milliers d’étrangers issus de différents pays ont d’ores-déjà été évacués du Soudan ou les combats entre l’armée soudanaise et les Forces de Soutien Rapide dirigées par le Général Hemedti ont fait plus de 512 morts et plus de 4193 blessés.
Nagnouma Sanoh, pour Lerenifleur224.com