Société UMS : Plus de 300 employés licenciés réclament justice, la MAOG annonce des actions forte en guise de soutien aux employés
Le collectif des travailleurs licenciés de la société UMS en concordance avec la société civile guinéenne était face à la presse ce mercredi 12 Avril pour réclamer justice et l’implication des autorités de la transition afin qu’ils puissent être rétablis dans leurs droits.
Licenciés depuis janvier 2022, le coordinateur du Collectif des travailleurs licenciés de UMS Maoud Diaby, a tout d’abord indiqué qu’il a été victime de trois arrestations pour cette cause avant d’interpeller les autorités de la transition à s’impliquer afin qu’ils soient rétablis dans leurs droits.
«« C’est un millier de travailleurs que la Direction Générale de la société UMS a licencié sans règlement. Si vous vous rappelez en 2018 sur le cas de Aboubacar Sidiki Mara. UMS a licencié 164 employés. Jusqu’à aujourd’hui, ils ne sont pas rentrés en possession de leurs règlements. Donc, nous sommes 300 et d’autres personnes viennent s’ajouter à la liste. Deux semaines plutôt, UMS a encore dressé une liste d’un demi-millier d’employés qu’ils ont envoyés en congé technique » déplore Maoud Diaby avant de poursuivre.
L’Etat doit prendre ses responsabilités et ses engagements face à ces entrepreneurs et face à son peuple.
Si les nouvelles autorités sont vraiment d’accord avec nous qu’elles sont là pour une réforme générale et pour la jeunesse, alors nous prions humblement à l’autorité nationale, aux institutions étatiques susceptibles de gérer ce dossier de donner droit à qui de droit. Nous sommes en train de faire de notre mieux pour qu’on soit rétabli dans nos droits, mais l’Etat doit nous aider parce qu’à la base nous la population, nous le peuple, nous avons des informations des informations auxquelles l’institution la plus élevée ne peut pas avoir accès. » a-t-il indiqué.
Le coordinateur national de la Maison des Associations et ONG de Guinée (MAOG) Alpha Bayo de son côté, a annoncé des actions que son organisation compte mener dans les jours à venir afin de rétablir ces employés dans leurs droits.
« Il s’agira bien attendu d’organiser des sit-in devant la direction générale de l’UMS, devant le Ministère de la justice et devant le Tribunal de travail. Ce sont des actions que nous avons définies et les jours qui suivent nous allons écrire des lettres et adresser à qui de droit. Mais ce qui reste clair, nous n’abandonnerons pas. Il y a beaucoup de guinéens aujourd’hui qui travaillent et qui subissent la même chose mais qui n’ont pas la possibilité de réclamer leurs droits. On ne peut pas nous maltraiter ailleurs et nous maltraiter chez nous. C’est inadmissible », a-t-il martelé.
Aminata Bolokada, pour Lerenifleur224.com