Bogola Haba : ‘’C’est le trio: Alpha, Cellou et Sidya qui ont aussi été les instigateurs de la marche du 28 septembre 2009’’
Le coordinateur du Front national pour la défense de la transition (FNDT), vient de réagir à l’appel à manifester lancé par les forces vives de Guinée, pour le lundi 20 mars 2023. Interrogé ce samedi 18 mars 2023, par un journaliste de votre quotidien en ligne, Kéamou Bogola Haba, n’est pas passé par mille chemins, pour fustiger la démarche des acteurs qui composent cette entité.
L’ancien membre de l’Alliance Nationale pour l’Alternance et la Démocratie, accuse les anciens premiers ministres Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré, de connivence avec l’ex président Alpha Condé, de mener des lobbying, pour faire fléchir la junte au pouvoir.
‘’Notre réaction par rapport à la manifestation du 20 mars 2023, elle est simple. Le Gouvernement évidemment a interdit tout ce qui est manifestation. Donc, nous les déconseillons fortement. Et, il faut observer la trêve qu’aujourd’hui nous avons tous décidé d’observer, pour que la transition suive son cours normal. Il est très important pour qu’ils tirent les leçons du passé. Parce que c’est la troïka c’est-à-dire, c’est le trio Alpha Condé , Cellou et Sidya qui ont aussi été les instigateurs de la marche du 28 septembre 2009, qui sont aussi derrières cela. Plutôt au lieu de chercher à organiser des manifestations pour faire du lobbying, la pression sur les autorités de la transition, il était plus important pour eux de rentrer en Guinée. Et nous aider à régler les problèmes que nous avons tous créé, dont le procès du 28 septembre. Nous attendons leurs témoignages à la barre’’, a déclaré M. Haba.
Selon lui, ceux qui ont aussi des démêlés justicières, doivent se préparer à se justifier et à se blanchir, que de se mettre à organiser des manifestations. Des manifestants insiste-t-il, pour mettre pression sur les autorités judiciaires.
‘’Donc, voilà notre position. Plutôt au lieu d’organiser une manifestation, lundi 20 mars 2023, ils devraient plutôt s’organiser à rentrer en Guinée, répondre de ce qui leurs sont reprochés. Mais aussi participer à ce dialogue. Pour que ce dialogue ait un sens, nous n’allons pas le faire à distance’’, a-t-il sagement conseiller.
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