Sécurisation du procès du 28 septembre : La mission conjointe de la CPI échangé avec la commission mise en place.

La mission conjointe de la Cour Pénale Internationale séjourne à Conakry dans le cadre de la mise en œuvre du protocole d’accord signé entre le gouvernement guinéen et elle de cette institution judiciaire internationale au lancement des audiences de ce procès le 28 septembre 2002. Après avoir eu des échanges le ministre de la justice et des Droits de l’Homme, les magistrats de la Cour d’Appel de Conakry et la Cellule de Communication du procès mercredi, ce jeudi 16 mars 2023, c’était autour de la Commission sécurité dudit procès d’avoir un tête-à-tête avec l’émissaire du Bureau du Procureur Général Karim Khan et les représentants du fonds d’indemnisation des victimes.

Claus Molitor et Aude Goff ont débattu avec Mamadou Gando Bah le président de la Commission sécurisation du procès des évènements du 28 septembre 2009 et l’ensemble des cadres technique de son équipe sur le mécanisme mise en place pour sécuriser le site, les magistrats en charge de gérer le procès, les témoins, les victimes ainsi que le public qui vient assisté au déroulement des audiences

Mamadou Gando Bah, Président de la commission de sécurisation du procès du 28 septembre 2009

« Nous sortons rassurés et convaincus que la mission conjointe de la CPI est convaincue des efforts que nous sommes en train de déployer parce que, elle-même (Mission technique ndlr) à mentionner que le nerf de ce procès, c’est la question de sécurité. Nous leur avons indiqué en gros comment le dispositif est articulé et comment la coordination fonctionne » fait savoir le premier responsable de la sécurité du procès qui est depuis le début sécurisé par une équipe mixte composée de la police nationale, la gendarmerie et la garde pénitentiaire

« Lors des débats, ils nous ont demandés les préoccupations majeures que nous avons et c’est seulement la question de moyens qui est souvent revenue dans les débats » fait remarquer Mamadou Gando Bah

Tribunal hadhoc du procès des évènements du 28 septembre 2009

Pour l’heure, 750 hommes ont la charge de sécuriser tout le processus et la mission conjointe après avoir écouté avec attention les explications de leurs interlocuteurs ont laissé entendre de réagir dans un délai raisonnable.

 Rama Fils, pour Lerenifleur224.com