2001, avant de remporter en avril 2002 un référendum controversé.
En 2007, M. Musharraf avait toutefois atteint des sommets d’impopularité après avoir tenté de limoger le président de la Cour suprême.
Au lendemain de l’assassinat de la dirigeante de l’opposition Benazir Bhutto en décembre 2007, les pertes écrasantes subies par ses alliés lors des élections de 2008 l’avaient laissé isolé.
Soumis à la pression de la justice et de la coalition victorieuse dans les urnes, qui s’était montrée prête à lancer une procédure de destitution à son encontre, il avait été contraint à la démission en août 2008.
En 2013, il avait interrompu un luxueux exil volontaire pour tenter de revenir au pouvoir mais sa candidature avait été invalidée et le scrutin avait été remporté par Nawaz Sharif, l’homme qu’il avait renversé en 1999.
Il avait rejoint Dubaï en 2016 pour des traitements médicaux liés à une amylose, une pathologie rare touchant les organes vitaux.
En 2019, un tribunal spécial avait condamné Pervez Musharraf à la peine de mort par contumace pour « haute trahison », pour avoir instauré l’état d’urgence en 2007. Mais sa condamnation avait été annulée peu après.
Source : AFP
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