Célébration de la Journée internationale des droits des femmes à Kindia : Les femmes de l’hôpital régional Alpha Oumar Diallo appellent à un engagement collectif pour leur émancipation
Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes, les femmes de l’hôpital régional Alpha Oumar Diallo de Kindia se sont fortement mobilisées ce samedi 8 mars 2025. La grande salle de réunion de l’hôpital a accueilli cet événement marqué par l’expression des revendications féminines et la défense de leurs droits.
À cette occasion, elles ont appelé à un engagement collectif et ont encouragé les femmes à ne jamais se limiter.
« À l’occasion de cette journée internationale des droits des femmes, je voudrais dire aux femmes de ne pas s’imposer de limites. Nous sommes au XXIe siècle, et s’attacher à quelqu’un ou construire sa vie uniquement autour d’un homme n’est pas une fatalité. Toutes les femmes sont capables du meilleur et peuvent aller très loin. Il n’y a ni limites culturelles ni limites religieuses qui doivent nous freiner. Nous devons accepter de nous former, de nous relever et de nous entourer de personnes avec qui nous pouvons avancer. À nos maris, frères, amis et supérieurs hiérarchiques, nous disons que l’évolution d’une femme n’est pas un frein pour eux. Nous sommes avant tout des êtres humains, et la question du genre ne devrait pas être un obstacle. Ce que l’homme peut faire, la femme le peut aussi. Promouvoir l’éducation et l’émancipation des femmes ne fera qu’embellir notre société. »
Ainsi s’est exprimée Mme Kadiatou Sow, cheffe du service du centre de traitement des épidémies à l’hôpital régional Alpha Oumar Diallo de Kindia.
De son côté, Mariame Diaby, sage-femme, a évoqué les difficultés auxquelles elles sont confrontées dans l’exercice de leur métier.
« Dans notre profession, nous faisons face à plusieurs défis. En tant que femmes, nous cumulons souvent notre rôle à la maison et notre travail à l’hôpital. Nous sommes les premières à nous lever pour nous occuper des tâches domestiques avant d’arriver à la maternité, où nous devons prendre soin des patientes. Au début, cela n’a pas été facile, comme dans tout métier, mais avec le temps, nous nous sommes adaptées. C’est un métier de passion. Nous remercions les autorités pour les efforts déjà fournis, mais nous avons encore des besoins matériels. Nous espérons qu’elles continueront à nous accompagner. »
A-t-elle souligné.
Depuis Kindia, MC pour Lerenifleur224.com