Aïssatou Bangoura, âgée de 2 ans et 4 mois, a été retrouvée morte dans un petit marigot, victime d’un acte criminel. Ce drame s’est produit dans la nuit du samedi 28 décembre 2024, dans le quartier Kenendé, situé dans la préfecture de Dubréka.
Koly Sovogui, grand-père de la fillette, visiblement abattu, relate les faits :
« Ma fille devait déménager hier. Elle faisait le linge pendant que la petite était assise à côté d’elle. Mais comme il y avait un anniversaire dans une cour voisine et avec le bruit de la musique, la petite s’est dirigée là-bas. Après quelques minutes, comme il se faisait tard, ma fille est partie chercher la petite dans la cour, mais elle ne l’a pas trouvée. Une voisine lui a alors dit qu’elle avait vu un homme tenant la main de l’enfant, qui pleurait. Ma fille, avec ses frères, a cherché toute la nuit, en vain. »
Le lendemain matin, l’inquiétude gagne tout le quartier. C’est à ce moment que le corps de la fillette est découvert dans des circonstances atroces.
« Le matin, tout le monde était inquiet. En recommençant les recherches, nous avons retrouvé la petite, allongée à plat ventre, déshabillée, et tuée dans un petit marigot situé à moins de 500 mètres de la maison », explique Monsieur Sovogui en larmes.
Le grand-père ajoute que les autorités policières sont intervenues pour prendre le corps et l’envoyer à l’hôpital Ignace Deen pour une autopsie et l’ouverture d’une enquête.
Aux dernières nouvelles, la famille attend toujours les résultats de l’autopsie, tandis que le corps de la victime reste sous la garde des autorités compétentes.
Ce crime révoltant suscite une vive émotion dans la communauté de Kenendé et relance le débat sur la sécurité des enfants et la responsabilité collective dans la prévention de telles tragédies. Les habitants espèrent que justice sera rendue rapidement pour apaiser la douleur des proches et garantir la sécurité des plus vulnérables.
Par Kadija Kolou Condé pour lerenifleur224.com