L’atelier de lancement officiel du processus d’élaboration de la stratégie nationale de promotion des approches de haute intensité de main-d’œuvre (HIMO) s’est achevé ce mercredi. Organisé par l’Agence Guinéenne d’Exécution des Travaux d’Intérêt Public pour l’Emploi (AGETIPE), cet atelier a rassemblé une cinquantaine de participants. L’objectif principal était de sensibiliser les acteurs concernés et d’harmoniser leurs connaissances sur les approches HIMO.
Selon Frédéric Bando, expert du Bureau International du Travail (BIT), ces deux jours de travaux ont permis aux membres du comité de suivi de mieux comprendre les détails de cette approche et de disposer des outils nécessaires pour suivre son évolution.
« Cela permettra également au cabinet chargé de l’élaboration du document stratégique de produire un document de qualité, inclusif et participatif », a-t-il précisé.
Le secrétaire général du ministère de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Billy Kaba, a souligné l’importance du HIMO comme levier pour la création d’emplois.
« Le HIMO, en tant que secteur pourvoyeur d’emplois, particulièrement dans le domaine des travaux publics, nécessite une stratégie bien élaborée. Ce manuel deviendra un référentiel pour développer des politiques efficaces en matière d’emploi », a-t-il déclaré.
Parmi les participants, Mohamed Lamine Aboubacar Bangoura, cadre au ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat, a insisté sur l’application concrète de ces approches dans les projets de construction.
« L’approche HIMO est à la fois créatrice d’emplois et formatrice. Si elle est adoptée dans tous nos projets, elle permettra de créer non seulement des emplois, mais aussi de former une nouvelle génération d’ouvriers qualifiés », a-t-il affirmé.
Cet atelier marque une étape importante dans la structuration et la promotion des approches HIMO en Guinée. En réunissant des acteurs de divers horizons, il jette les bases d’une stratégie inclusive pour répondre aux défis de l’emploi et du développement local. La mise en œuvre effective de ces approches pourrait transformer le secteur du BTP en un moteur de croissance et d’employabilité durable.
Par Mimi Bangoura, pour lerenifleur224.com