Enlèvement d’un opérateur économique : Kadiatou Diallo revient sur le film du Kidnapping de son oncle Alhassane Diallo
L’insécurité continue de semer la terreur à Conakry. Ce mardi, à Soloprimo (Koloma), un opérateur économique, Alhassane Diallo, a été enlevé par des individus lourdement armés, laissant derrière eux un bilan tragique : un motard tué et plusieurs blessés. Kadiatou Diallo, nièce de la victime, est revenue sur ce drame lors d’un entretien avec lerenifleur224.com, ce mercredi 20 novembre 2024.
Selon elle, son oncle venait de rentrer de son travail à Madina et s’était rendu à la mosquée pour la prière du Maghreb.
« Après sa prière, il est sorti de la mosquée et a trouvé une voiture qui l’attendait dehors. Ils l’ont pris de force pour le mettre dans le véhicule. Des motards présents à proximité ont tenté de s’interposer en poursuivant la voiture. Malheureusement, les ravisseurs étaient lourdement armés et ont ouvert le feu. Un des motards a perdu la vie, paix à son âme. Il y a aussi eu des blessés », a-t-elle relaté, visiblement bouleversée.
Depuis cet enlèvement, aucune nouvelle de l’opérateur économique n’a été obtenue.
« Aujourd’hui, on n’a aucune information, aucun appel. Personne n’a pu identifier les ravisseurs ni comprendre leurs motivations. Nous sommes plongés dans l’incertitude », a ajouté Kadiatou Diallo.
Elle en a profité pour lancer un appel aux citoyens et aux autorités en faveur du retour sain et sauf de son oncle : « Nous demandons à tout le monde de nous aider à retrouver Monsieur Diallo Alhassane. Les autorités doivent nous accompagner, et nous sollicitons des prières et des bénédictions pour qu’il revienne parmi nous. »
Cet enlèvement, marqué par une violence inouïe, illustre l’urgence de renforcer les mesures de sécurité à Conakry. En attendant que les autorités fassent toute la lumière sur cette affaire, la famille d’Alhassane Diallo, dévastée, s’accroche à l’espoir de le retrouver vivant. Ce drame rappelle à chacun la fragilité de la paix sociale dans un contexte d’insécurité galopante.
Par Ousmane Baldé, pour lerenifleur224.com