La Guinée a vu ses espoirs de qualification pour la CAN 2025 s’éteindre ce mardi 19 novembre, après une défaite amère (0-1) face à la Tanzanie. Cette victoire permet aux Taïfa Stars d’arracher le deuxième ticket du groupe H derrière la RD Congo, mettant un terme au parcours du Sily national, quart de finaliste de la dernière édition.
Les Guinéens étaient pourtant parvenus à redresser la barre après un début catastrophique, marqué par deux défaites lors des premières journées. Trois victoires consécutives avaient ravivé leurs ambitions et permis à l’équipe de Michel Dussuyer de rêver à une qualification. Mais pour cela, il fallait au moins ramener un point de Dar es Salam.
Face à une Tanzanie déterminée, la Guinée a tenu une heure avant de craquer. Le but décisif de Sinon Msuva à la 61ᵉ minute a scellé le sort de la rencontre. La stratégie défensive mise en place après la pause s’est avérée fatale, alors même que l’équipe disposait d’armes offensives comme Serhou Guirassy, en grande forme récemment. Avec six buts inscrits lors des trois précédents matchs, l’attaquant du Borussia Dortmund n’a pourtant pas réussi à trouver la faille cette fois-ci.
Cette élimination marque un nouvel échec pour Michel Dussuyer, revenu pour une troisième mission à la tête de l’équipe nationale. Le technicien français, dont le groupe avait atteint les quarts de finale lors de la CAN 2024, espérait sans doute conduire cette équipe vers de nouveaux sommets. Malheureusement, le rêve marocain s’éloigne, laissant un goût amer à une sélection qui avait démontré un potentiel réel.
En revanche, cette victoire est historique pour la Tanzanie. Les Taïfa Stars décrochent leur quatrième qualification à une phase finale de CAN, la deuxième consécutive, une première dans leur histoire.
Si la Guinée rentre chez elle avec des regrets et des interrogations, la Tanzanie savoure une performance qui symbolise sa montée en puissance sur le continent africain. Ce revers met en lumière l’importance de la régularité et des choix stratégiques dans le football de haut niveau. Pour le Sily national, l’heure est à la remise en question, tandis que la Tanzanie peut rêver de briller au Maroc en 2025.
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