La confirmation de la présence de l’armée française sur le territoire guinéen a été fait il y a quelques jours par le chef d’état-major des armées Thierry Burkhard devant la commission de la défense de l’Assemblée nationale française. Ces propos avaient été révélés par le député de la France Insoumise, Aurélien Saintoul
« Y a-t-il ou y a-t-il eu récemment des soldats français en Guinée, en particulier à Soronkoni ? » a demandé le député de la France Insoumise. Le chef d’état-major des armées a répondu en ces termes
« Il a confirmé qu’il pouvait y avoir des ‘déploiements opérationnels’ en Guinée », a révélé le député sur X (anciennement Twitter). Devenue secrète de polichinelle, Dr Ibrahima Sacko, le Président du parti Changement-Progrès- Unité pour la Guinée (CPUG), Président de la Coalition Sauvons la Guinée (CoSaG) et de la coalition Union des Forces pour le Retour à l’Ordre Constitutionnel (UFROC) a aussi brisé le silence sur cette actualité ce mardi 1er octobre 2024 a la veille de la célébration de l’accession à la souveraineté nationale du pays.
L’acteur politique a vigoureusement dénoncé cette présence de l’armée française sur le sol guinéen depuis 2023 dans le but de déstabiliser un pays voisin a-t-il accusé
« Je dénonce fermement la présence depuis 2023 sur notre territoire de l’armée française dont le but est de déstabiliser le Mali, retirant ainsi à la Guinée sa souveraineté acquise le 2/10/58 à garantir sa propre sécurité, l’unité et la paix entre les deux Peuples Frères Africains » a fait savoir Dr Sacko.
Rama Fils, pour lerenifleur224.com