Tronçon Kagbélen-Dubréka : Un véritable casse-tête pour les usagers de l’axe

En Guinée, la dégradation de l’état des routes reste un problème majeur pour les citoyens. Un calvaire qui ne reste pas sans inconvénients pour les piétons mais également pour les propriétaires des engins roulants.

À Kagbélen, l’état de la route devient de plus en plus impraticable, surtout en cette saison hivernale.

« Il y a d’énormes difficultés vu le mauvais état de la route, ça rend le déplacement très difficile. Du coup, ça rend immobile les passagers et ça joue sur la qualité des véhicules. L’un des inconvénients est que ça peut provoquer des cas de mort. Imaginez qu’on prenne quelqu’un qui a fait une crise qu’on doit déplacer de Dubréka pour Conakry. Avec la lenteur des déplacements du véhicule, ça peut causer le décès de la personne. J’ai vu beaucoup de cas, par manque de véhicule ou avec l’embouteillage, des gens sont décédés. Les conséquences sont très énormes », a déclaré Bernard Doualamou, usager.

Même son de cloche chez Abdoulaye Barry.

Selon ce conducteur de camion poids lourd, vu le mauvais état de ce tronçon, ils sont obligés d’immobiliser leurs camions pendant la journée.

« La route là n’est pas bonne. On ne peut pas rouler très bien. Si seulement tu forces, ton camion va se gâter y compris beaucoup de saletés. On est obligé de charger et garer jusqu’à 20h-22h, ça trouvera que l’embouteillage de kagbelen-36, s’est diminué, et maintenant on bouge », a-t-il fait savoir.

 

 

Ce calvaire n’épargne pas aussi les conducteurs de taxi moto, qui disent avoir aussi rencontré des difficultés. Une situation qui, d’ailleurs, les pousse à augmenter le transport, comme le témoigne, Mohamed Camara.

« Nous rencontrons assez de difficultés. La route est très dégradée comme vous le constatez. Quand il pleut, il y a de la boue partout. Conduire, c’est des difficultés. Souvent les accidents se provoquent un peu partout sur la route. Là, nous voulons que l’état vienne en aide.

 

 

En ce qui concerne le cas des clients, si on se rencontre avec certains, on dit le prix qui nous convient. Si le tronçon avant c’était cinq (5) mille francs guinéens, nous on prend entre sept (7) mille, dix (10) mille jusqu’à 15 mille francs. Parce que vu l’état de la route, nous sommes obligés d’augmenter le prix. Car il y a des clients, quand ils sont pressés, ils sont obligés de prendre la moto » a confié ce conducteur de moto taxi.

A noter qu’en Guinée, la dégradation de l’état des routes, est la cause de plusieurs accidents de circulation qui se soldent par des cas de morts.

 

Mimi Bangoura, pour lerenifleur224.com