Dans sa mission de protéger les citoyens et leurs biens, le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile à travers la Direction Nationale de police, a mis en place la Brigade Anti Criminelle (BAC) de Kissidougou.
Cette BAC aura pour mission de lutter contre le grand banditisme dans cette localité devenue récemment le terrain opératoire des bandits. Représentant le Directeur Général de la police nationale, Lancei Camara Directeur Central de la sécurité publique a fait savoir que cette décision était nécessaire.
« Les informations que nous recevons, la récurrence des attaques à mains armées, des bandits de grand chemin, les coupeurs de route qui écument le tronçon Faranah-Kissidougou, Kissidougou-Guéckedou a interpelé la direction générale de la police nationale pour la création d’une unité de lutte contre le grand banditisme. C’est ce qui a motivé la création de la Bac de Kissidougou et ils sont prêts à partir maintenant là au charbon pour le travail qu’on leur demande », a-t-il déclaré.
Cette localité étant depuis un bon moment prise en otage par des individus armés qui ne cessent de semer la terreur, le directeur central de la sécurité publique pense que l’arrivée de cette BAC va changer la donne.
« C’est un plus en matière de sécurité. Il y a des zones qu’on ne couvre pas totalement surtout entre les Préfectures. Mais la criminalité urbaine, le banditisme dans la cité s’est estompé depuis l’installation des BAC tant à Conakry que dans certaines régions, dans certaines préfectures à l’intérieur du pays. Nous estimons que l’implantation de cette BAC-là dans la préfecture de Kissidougou sera un plus dans le cadre de la lutte contre l’insécurité », espère Lancei Camara.
Il a par ailleurs prodigué des conseils à ses agents dans le but de réaliser cette mission régalienne.
« Le seul conseil que j’ai à leur donner, c’est des ordres de service. Il faut qu’ils soient absolument très professionnels courageux et être dans la ligne de la direction générale de la police nationale qui s’est engagée de façon outrancière contre l’insécurité. Si vous devez aller chasser un bandit, il est déjà pris, il n’est pas opportun d’utiliser les armes. Les armes pour vous, c’est pour vous défendre. Nous savons qu’il y a des bandits qui sont en train de tirer sur la population, de tirer même sur les agents de police dans l’exercice de leur fonction. Relevez nous ce défi, nous voudrions que dans un temps record qu’on ne pense plus à l’insécurité dans la ville de Kissidougou », exhorte le directeur central de la sécurité publique.
Il faut rappeler qu’en Guinée, le taux d’insécurité ne cesse d’augmenter, chose qui crée la psychose chez les citoyens.
Mimi Bangoura, pour lerenifleur224.com