Que c’est triste d’être amoureux de son équipe nationale en Guinée. Ces dernières années, la joie qui habitait les fans du Syli national a laissée place à la désolation. Quel pays et quelle équipe de Guinée? J’oubliais aussi, quels entraîneurs durant ces 3 dernières années à la tête du tricolore guinéen ? Avec l’apprenant Kaba Diawara et son disciple Charly Paquille, du même au pire pour me résumer.
Le problème du Syli version nouvelle génération n’est-il pas administratif avant d’être sportif ? Certes, l’équipe a perdu ses deux premières sorties des éliminatoires de la CAN Maroc 2025. La logique ne voudrait- elle pas que la FEGUIFOOT en lieu et place d’un comité directoire, qu’un staff technique soit responsabilisé dès au début. Car trop de responsabilités tuent la responsabilité. Je pense que ces deux défaites doivent ramener sur terre la sommité de la FGF et commencer à penser à des véritables stratégies pour sauver les meubles. Notre Syli est profondément malade, le diagnostic en l’état actuel des choses démontre que ces maux en lui sont incurables. Pour preuve le gardien Koné à chaque match il fait sa danse folklorique dans les buts, le défenseur Mohamed Ali, quant à lui, rend service aux attaquants adverses. Que dire de Kamano en manque d’arguments, Morlaye en perdition, Aguibou et Moriba qui me semble être encore nostalgiques de Kaba Diawara en les regardant jouer. Aujourd’hui le maillot du Syli ne représente rien aux yeux de ces joueurs au comportement féminin dans un match de football. Pendant ce temps chacun d’eux empoche les primes du contribuable guinéen, eh Allah ! Le hasard n’a jamais gagné, il faut une refonte autour de cette équipe nationale. Mais avant, allez chercher les plus grands médecins afin de prendre des mesures draconiennes, celles d’amputer la partie du Syli infectée pour que le reste du tronc continue sa route pour la joie des férus du ballon rond.
Mathé Bah, journaliste