Après la visite de la zone industrielle et les maisons des jeunes de la commune de Matam, Aliou Badra Cheickna Koné accompagné de ses collaborateurs a effectué ce jeudi 15 août 2024, une tournée dans les marchés de Bonfi, Coléah et M’Balia dans Madina, pour toucher du doigt les difficultés dont sont confrontés les administrateurs, et les femmes vendeuses de ces endroits.
Selon le patron de la commune de Matam, le constat est alarmant.
« Nous avons vu qu’il y a beaucoup de problèmes dans plusieurs marchés mais précisément le marché le plus vieux qui est le marché de M’balia. Créé depuis 1956, c’est un marché qui a vraiment besoin de réhabilitation. Il faut penser du comment cela va être possible. Pour le moment on ne peut tirer aucune conclusion, mais on est très affecté par les choses qu’on a vues. On va prendre inchalah, les dispositions qui sont à notre niveau et amener l’autorité au niveau central à apporter le soutien dont nous aurons besoin afin de pouvoir régler ce problème », a indiqué le président de la délégation spéciale de Matam.
Très satisfait de cette visite, Souleymane Diakité, administrateur du marché de coleyah, parle de leurs difficultés quotidiennes.
« C’est une joie immense de recevoir monsieur le maire ici aujourd’hui pour venir s’enquérir des réalités dont nous vivons au sein de ce marché. Les difficultés sait que, ce marché n’a qu’un nom du marché, la quasi-totalité des boutiques est transformée en logement. Pratiquement, il n’y a pas de boutique, il n’y a que des logements. On est aussi confrontés à un problème de sécurité, et souvent les mendiants qui sont là, quand la nuit tombe, ils viennent tous dormir dans ce marché, et souvent il y a des vols, des agressions. Si l’autorité pouvait prendre des mesures idoines par rapport à cet état des faits, ça va nous aider beaucoup », a-t-il sollicité.
Du marché Coleah, Aliou Badra Cheickna Koné et sa suite, se sont rendus au marché M’balia à madina. Ici, Barry Mohamed, secrétaire général et président du conseil de discipline de ce marché, lance un appel au président de la délégation spéciale de Matam.
« On est très heureux de recevoir le maire aujourd’hui qui a eu le courage et l’audace de venir voir notre marché. Nous avons confiance en lui et on a l’espoir aussi. Parmi les difficultés, ici dès qu’on se couche on ne dort pas, dès qu’on pense à l’hangar qui est là, nous allons penser que dès qu’il aura une forte pluie ou le vent, il risque de s’écrouler sur les gens. Nous avons cette peur là. Nous demandons au maire de prendre sa responsabilité et venir nous aider à reconstruire ce hangar. Nous voudrons qu’il rénove cet espace et nous aider à avoir un panneau soleil . Si cela est fait aucune femme ne sera sur la route pour vendre. Elles rentrerons toutes sous le hangar », a-t-il rassuré.
Ousmane Baldé, pour lerenifleur224.com