À l’occasion d’une plénière consacrée à la présentation officielle de l’avant projet de la nouvelle constitution ce lundi 29 juillet 2024 à l’hémicycle du Palais du peuple, Dr Dansa Kourouma président du CNT a devant les conseillers nationaux et les différents invités souligné l’importance de ce projet avant de revenir sur les dysfonctionnement institutionnels ses dernières années
« Enrichis par l’histoire politique et des dysfonctionnements institutionnels des 30 dernières années: les régions, les collectivités locales et les intellectuels les plus représentatifs font leur entrée au Parlement par la porte appropriée pour représenter les intérêts nationaux issus de l’addition des intérêts locaux de l’ensemble collectivités, mais aussi des aspirations les plus profondes incarnées par les notabilités et personnes ressources d’une certaine envergure intellectuelle et surtout dont les acquis conquis au fil des ans dans les entrailles de la société guinéenne, donnent à cette couche le capital moral et éthique requis pour représenter dignement nos régions et nos collectivités au sein de la chambre haute du Parlement. » a-t-il indiqué avant de renchérir
« Cette chambre dont les contours sont dessinés par la nécessaire obligation de trouver des solutions guinéennes à l’épineuse question de l’ethnicité, qui pourtant aurait dûe être un atout si elle n’avait été impunément galvaudée par le comportement déloyal d’une certaine élite envers la Nation. Cette Nation guinéenne à quadripartition géopolitique très sensible, mérite d’être intégrée dans les fondamentaux juridiques et institutionnels, comme gage d’une stabilité socio-politique et économique durable. Une première, il faut aller lentement pour ne pas que l’impasse politique gangrène en blocage institutionnel. Une navette imparfaite entre les deux chambres pour éviter les longues paralysies de l’Etat. Fortement sollicitée lors des différentes consultations populaires, l’instauration de la candidature indépendante ou citoyenne à toutes les élections de la base au sommet et son encadrement par un système de parrainage des électeurs ou des élus est une autre manière d’oxygéner la vie politique nationale. » a-t-il conclu
Au moment où nous mettions cette dépêche en ligne, c’est l’honorable conseiller Jean Paul Kotembeno, rapporteur de la commission des lois qui est en train de dévoiler le contenu de l’avant-projet de la nouvelle constitution.
Nous y reviendrons….
Dépêche d’Ousmane Baldé, pour lerenifleur224.com