Desserte en électricité : Dr Dansa Kourouma pense que ” les études sont mal faites et les projets ne sont pas bien aussi exécutés.”
La problématique de la desserte en électricité a été largement débattue ce 8 juillet 2024, lors de la plénière consacrée à plusieurs accords entre la Guinée et ses partenaires. Une occasion qu’a saisi le président du Conseil National de la Transition (CNT) d’interpeller les responsables en charge de la fourniture en électricité sur la nécessité de satisfaire la population.
C’est dans cette démarche que Dr Dansa Kourouma en prenant la parole, n’a pas ménagé ses mots pour afficher en quelque sorte son mécontentement face à la situation que traverse la population en matière de fourniture électrique
<< J’ai visité au Cap-Vert un centre spécialisé en Afrique en matière de fabrication et de maintenance de tous les équipements liés à l’énergie solaire. Au Cap-Vert, petit Cap-Vert là à côté ! Ils ont un centre d’excellence où sont formés tous les techniciens, ils fabriquent même des équipements. Nous, malgré le potentiel qu’on a, on n’a même pas encore une centrale solaire digne de nom.>> a lancé le president du CNT et de poursuivre en ces termes
<< Et tout le temps on parle d’énergie hydroélectrique avec des populations impactées, qui ne sont pas du tout consolées, qui s’en plaignent à longueur de journée, qui maudissent même les barrages. Au lieu d’être un eldorado, l’énergie hydroélectrique continue à être un problème. Parce que ça menace le secteur agricole et ça impacte la cohésion nationale. Je crois que quand on investit des millions de dollars dans l’hydroélectrique, il faut au moins dépenser les 10% de ça dans l’énergie solaire. La notion est très simple, les lampadaires solaires qui ont été installées dans toutes les communes rurales, presque dans toutes les préfectures de la Guinée, aujourd’hui ces lampadaires-là sont dans l’obscurité. Ils ne parviennent même pas à s’éclairer eux-mêmes, à plus forte raison, éclairer la localité. Et pourtant des millions de dollars ont été dépensés pour faire ces lampadaires solaires. Il y a des lampadaires solaires sur la route nationale Coyah -Forecariah, quand vous regardez la lumière, même si on retourne aux lampes à pétrole, parce que l’éclairage ne donne rien. Parce que les études sont mal faites et les projets ne sont pas bien aussi exécutés.>> a déploré Dr Dansa Kourouma.
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