L’Assemblée générale hebdomadaire de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) tenue ce samedi 9 mars 2024 au siège du parti, a été marquée par la présence de Hadja Halimatou Dalein Diallo, épouse de l’ancien chef de file de l’opposition guinéenne, Cellou Dalein Diallo. Ce qui a suscité une forte mobilisation des militants et sympathisants de l’UFDG.
Prenant la parole, Souleymane Souza Konaté, un des conseillers de Cellou Dalein Diallo fustige la gouvernance du pouvoir en place. Il pense que les mauvaises pratiques du passé, refont surface.
« Ceux qui veulent la mort de l’UFDG, vous avez votre réponse. Rien, ni personne ne peut empêcher la marche vers la lumière à l’UFDG. À l’UFDG, nous œuvrons tous les jours pour la paix et la quiétude sociale de notre pays, mais trop c’est trop. Des engagements ont été tenus le 5 septembre, le général Mamadi Doumbouya justifiait son coup d’État par la personnalisation de notre administration publique, par le fait que la justice était sous contrôle de l’exécutif, par le fait qu’il y avait des détentions et des arrestations arbitraires, et la précarité économique et sociale. Faites la différence aujourd’hui entre le régime déchu et celui qui nous gouverne aujourd’hui. Ce qu’ils ont dénoncé à l’époque, aujourd’hui, il ne font pas mieux. Prenant aujourd’hui le domaine de la justice, regardez aujourd’hui ce qui est devenu notre appareil judiciaire sous le CNRD de Mamadi Doumbouya. Bien qu’elle soit prétendue boussole pour guider la transition, les arrestations n’ont pas cassé. Aujourd’hui, ceux qui soutiennent le CNRD, peuvent voler tranquillement, détourner tranquillement, la corruption bat le record, le désespoir s’installe dans notre pays. Vraiment trop ce trop (…) Les magistrats de notre pays doivent se réveiller. Au Sénégal et au Mali, ils n’ont pas hésité un seul instant à rappeler l’exécutif pour leur dire que la paix, la quiétude sociale passe dans le respect de nos textes de loi. Ici en Guinée, on parle de paix, pendant qu’on est en train de tuer les enfants dans les rues de Conakry comme des abeilles, pendant qu’on est en train de détourner les deniers publics à Conakry et dans les préfectures environnantes, des milliards sont dépensés pour réprimer une population, le seul tord qu’on nous reproche, c’est d’avoir dit non à l’injustice et à l’arbitrage, il faut que cela s’arrête dans notre pays », a-t-il conclu.
Ousmane Baldé, pour lerenifleur224.com