Journée Internationale des droits de la femme : À la rencontre d’une jeune dame Calligraphe à Kankan
La journée internationale des droits de la femme a été officialisée par les Nations-Unies en 1977 et célébrée dans de nombreux pays à travers le monde. À l’occasion de cette journée de la femme ce 8 mars 2024, notre correspondante basée à Nabaya est allée à la rencontre d’une jeune dame Calligraphe dans la commune urbaine de Kankan.
Fatoumata Lisa Kourouma, nous explique pourquoi son choix a porté sur cette activité, considérée comme celle des hommes.
<< On a vu actuellement que les hommes minimisent les femmes pour dire que telle femme ne peut pas faire ça. Je travaillais comme secrétaire mais de temps en temps, je prenais les maillots pour m’entraîner. Vu l’importance de ce travail, j’ai voulu l’exercer. Et puis je l’ai fait aussi parce que les femmes ne le font pas. Donc j’ai voulu être un exemple, pour montrer aux femmes que ce que l’homme peut faire, la femme peut le faire. Ça me fait une année ici, et pendant cette année je dis Allahamdoulilah >>, a-t-elle déclaré.
Dans son intervention, notre interlocutrice s’adresse aux femmes, particulièrement aux jeunes filles, à s’investir dans les métiers.
<< Des fois quand les femmes viennent ici, elles disent ehhh! Une femme calligraphe et je réponds oui. Ce que l’homme fait la femme peut le faire aussi. On ne doit pas se négliger. Je dis à mes amies, mes sœurs, de se lever, et puis faire des choses qu’on n’attend pas d’une femme. À kankan, c’est rare de voir une fille dans ces trucs là et moi c’est un travail que j’aime. Quand je viens ici le matin, des fois je reste jusqu’à 20h, 21h. Ça montre qu’il y a des femmes qui se battent >>, ajoute la calligraphe Fatoumata Lisa Kourouma.
La femme étant baromètre de la société, ses droits devraient être l’une des priorités aux yeux des dirigeants à travers le monde entier.
Mamadama depuis Kankan, pour lerenifleur224.com