Juste après sa libération mercredi 28 février 2024 par la présidente de la chambre de jugement, Hadja Fatou Bangoura à la Cour d’Appel de Conakry, le mouvement syndical guinéen présent sur le lieu du procès, a pris le secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse de Guinée, Sékou Jamal Pendessa pour fêter cette première victoire dans les rues de Kaloum avant de se rendre à la bourse du travail.
Prenant la parole devant les camarades syndicalistes et ses confrères journalistes fortement mobilisés pour la circonstance, Sékou Jamal Pendessa a tout d’abord remercié le mouvement syndical guinéen pour son combat indéfectible qui a abouti à sa libération, avant de prôner l’union sacrée entre les camarades syndicalistes.
« On a traversé des années où l’opinion a été pollué par des mensonges concernant le mouvement syndical guinéen. Le mouvement ne peut pas mourir en Guinée. On disait qu’ils sont divisés, on a même inventé le concept de foré sac noir juste pour les décrédibiliser, il faut qu’on soit fort. Vous avez apporté une réponse éloquente à toutes ses allégations. Le mouvement syndical reste fort et est capable d’unir ses forces autour de l’essentiel. Nous avons des valeurs à défendre dans ce pays, même le procureur reconnaît que c’est le mouvement syndical qui a donné naissance à notre État. Pour rien au monde on va mourir. J’appelle tous nos aînés, à ce qu’on puisse maintenir cet élan, que rien ne puisse nous diviser. Nous avons encore d’autres points de revendications, ma libération n’était qu’un préalable, les revendications sont encore sur la plate-forme revendicative, on va engager des discussions, la Guinée compte sur nous », conclut le secrétaire général du Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée.
Ousmane Baldé, pour lerenifleur224.com