Dialogue mouvement syndical-gouvernement : Les syndicalistes, exigent la libération de Sékou Jamal Pendessa avant toute négociation

Le dialogue entre les représentants du gouvernement et les acteurs du mouvement syndical guinéen, s’est ouvert ce lundi 12 février 2024 au siège du Conseil National du dialogue Social. Quelques minutes après l’ouverture de cette rencontre cruciale qui a réuni plusieurs leaders syndicaux et représentants du gouvernement, c’est le président de la commission de négociation du mouvement syndical très remonté, qui se retire de la salle.

Pour Abdoulaye Barry, secrétaire général de la FESATEL, il est hors de question que le dialogue s’ouvre alors qu’il y a un syndicaliste en prison.

« Chers camarades, chers travailleurs et travailleuses de Guinée, nous venons de sortir de la salle de négociation avec le président du Conseil National du Dialogue social. D’entrée de jeu, le coordinateur du mouvement syndical a laissé entendre qu’il fallait trouver un préalable qui est la libération du camarade Sékou Jamal Pendessa. C’était ça l’accord. Mais aujourd’hui, le président du Conseil National du Dialogue social, veut que nous continuions à ouvrir les négociations. En ma qualité de président de la commission de négociation du mouvement syndical, je ne peux être dans une salle où l’on doit continuer à discuter pendant qu’on a un camarade qui est en prison. C’est pourquoi, nous sommes sortis de la salle et nous sommes sûrs que les autres vont nous rejoindre », a-t-il martelé.

 

 

 

Une trentaine de minutes plus tard, s’en est suivi la sortie des autres leaders syndicaux. À l’issue de cette rencontre de courte durée, ces syndicalistes restent catégoriques quant à la libération du camarade Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général du SPPG.

« S’ils veulent que nous continuions ce débat, il faut que le camarade sorte de prison et qu’il soit mis à notre disposition et sans condition. Le président du Conseil National du Dialogue social est un conciliateur, il nous a rassuré qu’il avait déjà pris le devant mais très malheureusement, il n’a pas eu une suite agréable. Voilà pourquoi nous en sommes là aujourd’hui. Mais on a pris aucune décision tant que Sékou Jamal Pendessa, n’est pas libéré parce qu’ils ont enfreint à sa liberté et surtout à la liberté de la presse », a fait savoir Amadou Diallo, coordinateur du mouvement syndical guinéen.

En outre, aucune prochaine rencontre ne sera accordée aux représentants du gouvernement si le secrétaire du SPPG n’est pas mis à la disposition du mouvement syndical. À conclu, le secrétaire général de la CNTG.

 

Nagnouma Sanoh, pour lerenifleur224.com