Charles Wright : le jugement de loin et la réalité de près… mon témoignage ! (Par Marouane)

A tort ou à raison, chacun à ses jugements de valeurs ou personnels vis-à-vis d’une autorité, d’une personnalité publique ou d’un homme à scandales. Soit on a raison sur la foi des éléments à charge ou on a tort par manque de faits réels d’appréciation. Mais d’une manière ou d’une autre, le jugement est personnel, le fait est sacré et intemporel.
Aujourd’hui, malgré, parfois, mes appréciations superficielles, je décide de faire ce témoignage pour se décharger d’un fardeau et vivre en harmonie avec ma conscience.
C’est à propos du Garde des Sceaux, ministre d’État, de la Justice et des Droits de l’Homme. Loin d’un conditionnement quelconque, ni d’un regard tronqué de la réalité, je voudrais exprimer, en toute indépendance, ma reconnaissance au ministre Charles Wright.

J’ai été témoin d’une scène, loin de ma volonté d’altérer à la perception d’autrui du fonctionnement de notre justice ou du corps judiciaire, pour lequel, je suis contraint de livrer mon témoignage et exprimer ma profonde gratitude à l’endroit de cet homme ivre de principes, de valeurs et jaloux de son éthique et de son serment qui incarnent, d’un côté son éducation reçue et de l’autre, sa foi professionnelle à ne trahir sous aucun prétexte.
Dans ce récit, je ne ferai pas une juxtaposition de superlatifs, ni de réalité tronquée, manipulée et fabriquée de toute pièce pour blanchir un homme dont les faits et gestes sont sujets à mille et un commentaire de tous ordres. Je ne fais ni de la peinture, ni de la caricature même si je reste encore et très dubitatif de l’élan amorcé par notre appareil judiciaire. Mais qu’à cela ne tienne !

Interpellé d’une situation d’injustice et d’arbitraire dont est victime un citoyen sans bras long, ni voix qui porte, le ministre Charles Wright, sans échange de monnaie, ni un retour quelconque s’est dressé et a musclé ses bandes pour ne laisser prospérer une telle entreprise dégradante et dévalorisante à l’encontre de notre boussole tant attendue, en cette période de refondation prônée par les maîtres du pays.
Ce citoyen incarcéré en toute violation de ses droits par le simple vouloir d’un haut gradé de la gendarmerie nationale pour une histoire domaniale qui l’oppose à un puissant et fortuné voisin qui veut s’approprier de son terrain, a bénéficié de l’attention particulière du ministre Alphonse Charles Wright.
Après des jours en détention, le concerné a recouvé sa liberté, aujourd’hui, confisquée sans raison valable.

Je suis l’un des témoins, de très loin, de cette situation. C’est pourquoi, malgré mes contradictions, parfois lointaines et défavorables au ministre, mais cette fois-ci, j’ai décidé de livrer ce témoignage en faveur du ministre Charles Wright. Je sais qu’une telle prise de position va déferler une opinion érectile frappée de cécité à mon égard. Mais j’assume en toute liberté de conscience.
Et je n’insinue pas que la justice de mon pays se porte bien ou à merveille mais je dis, tout simplement, que le ministre Charles Wright, jusqu’à preuve du contraire mérite ce témoignage de ma part. Sans immixition, ni entrave à la procédure, le ministre s’est opposé à toute velléité malsaine et incongrue d’un homme qui veut abuser de ses positions contre un pauvre citoyen qui n’a que Dieu et Mahomet comme soutiens dans de pareilles circonstances.

Le ministre d’Etat a sans état d’âme prôné le respect de la règle de procédure. Il y tient comme à la prunelle de ses yeux !
Bravo, mister Charles et Allez-y plus loin et plus fort!
Source: lerevelateur224.com

Par Habib Marouane Camara, journaliste.