Appelés à venir manifester dans la journée du jeudi par le Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée (SPPG), plusieurs journalistes ont été arrêtés avant d’être libérés plus tard dans la soirée. Une situation qui ne passe pas chez les activistes des droits de l’homme.
Joint ce vendredi 19 janvier 2024, Mamadou Kaly Diallo a déploré cette violation de liberté des droits de l’homme alors que la Guinée a un certain moment était sur la bonne voie.
« C’est dernier temps nous sommes en train d’observer des restrictions très graves en ce qui concerne la liberté publique, liberté d’opinion, d’expression notamment en ce qui concerne les médias. Hors nous avions à un moment donné salué un progrès parce qu’on était parti jusqu’à obtenir toute une loi organique qui va jusqu’à la dépénalisation des délits de presse. » A- t-il fait remarquer
Parlant de l’interdiction des manifestations dans le pays, il dira.
« La manifestation, elle est consacrée, les rassemblements pacifiques les cortèges, les meetings, les sit-in ce sont les moyens d’expression, ce sont des libertés publiques, donc la démarche respectée est tout à fait normale d’autant plus que j’ai suivi le secrétaire général il a expliqué qu’ils ont suivi les démarches que les lois Guinéenne définissent c’est-à-dire le dépôt des lettres aux collectivités locales concernées. Ce que nous avons suivi est déplorable et son renvoi a aussi une mauvaise image de marque de notre pays. » a déploré Mamadou Kaly Diallo
Pour mettre fin à cette situation, l’activiste a lancé un appel au président de transition.
« Je lance un appel solennel au président de la transition qui est le garant du bon fonctionnement des institutions républicaines, cela aura une incidence positive. La charte que le CNRD nous a fourni reconnaît la jouissance de ces droits. Par contre il n’y a ni développement, ni paix, ni sécurité quand les droits de l’homme et les libertés publiques sont violés parce qu’effectivement ils constituent le fondement de la paix, de la liberté, de la justice et du progrès économique et social de toute nation. Donc vivement leurs respects pour qu’en fin nous Guinéens, nous puissions jouir du bien-être et du mieux-être. ” souligne cet activiste
A rappeler que d’autres journalistes ont été arrêtés dans la journée de vendredi y compris le secrétaire général du SPPG Sékou Jamal Pendessa.
Mimi Bangoura, pour lerenifleur224.com