La crise de carburant qui secoue la Guinée, impacte négativement le déroulement des cours dans la commune urbaine de Mamou. Enseignants et apprenants n’ont toujours pas répondu massivement à l’appel depuis la réouverture des classes après les congés de fin d’année. C’est le constat fait par notre correspondant basé dans la région.
Du lycée Amilcar Cabral à celui d’Elhadj Aboubacar Doukouré, le constat est le même.
<< L’engouement n’est pas comme d’habitude. Avant, la cours de l’école grouilllait d’élèves. Certains de nos collègues qui se sont déplacés d’ici, ne sont toujours pas revenus pour faute de carburant >>, a expliqué Mamadou Bhoye Diallo, élève de la 11ème année.
Cette autre élève indique qu’à cause de la pénurie de carburant, le coût du transport a considérablement augmenté.
<< Il y a beaucoup d’absences et au niveau des enseignants et au niveau des apprenants. Dans les classes sur 50 élèves, vous verrez que c’est seulement 20 qui sont présents. Plusieurs élèves n’ont pas fêté à Mamou. Jusqu’à présent, ils peinent à rentrer à cause de la pénurie de carburant. Et puis le coût du transport a aussi doublé. Là où on payait 2000GNF, on paye maintenant 5000GNF. C’est ce qui expliquerait ce manque d’engouement >>, a révélé Rabiatou Bobo Camara.
Ces apprenants et les encadreurs que nous avons interrogés, demandent à l’État de trouver une solution à ce problème. Selon eux, cette pénurie de carburant empêche certains parmi eux à rallier le chemin de l’école.
Depuis la ville carrefour Alpha Keïta pour lerenifleur224.com.