République tchèque: plus de 15 morts dans une fusillade à l’Université de Prague
Dans une faculté de l’Université Charles, dans le centre historique de la capitale de République tchèque, ce jeudi 21 décembre, un homme armé a tué plus de 15 personnes et en a blessé au moins 24 autres avant que la police ne l’abatte, selon le dernier bilan de la police. « Rien n’indique que ce crime soit lié au terrorisme international », selon le Premier ministre.
« Pour l’instant, je peux dire qu’il y a 11 morts sur les lieux, y compris le tireur », avait déclaré Jana Postova, porte-parole des services d’urgence de la ville de Prague, à la télévision publique tchèque peu après les faits.
Le service des urgences précisait, via le réseau social X, qu’un « grand nombre d’unités ambulancières » avaient été déployées à la faculté, et que parmi les blessés figuraient des cas très graves.
Plus de 15 personnes ont été tuées, a précisé le chef de la police devant la presse en fin d’après-midi. « Au moins 24 ont été blessées », ajoute ce dernier, Martin Vondrasek.
De son côté, le ministre tchèque de l’Intérieur Vit Rakusan a déclaré devant la presse qu’à ce stade, « rien n’indique que ce crime soit lié au terrorisme international ».
Au préalable, la police avait confirmé qu’un homme armé ayant tué plusieurs personnes et blessé des dizaines d’autres dans un bâtiment universitaire du centre de la capitale avait été « éliminé ». C’est l’Université Charles qui a été visée.
La fusillade s’est produite dans une faculté de l’université située place Jan-Palach, dont les enseignants et les étudiants ont reçu l’ordre de s’enfermer pendant l’intervention de la police.
La chaîne Nova TV a fait état d’une explosion et d’un tireur sur le toit du bâtiment situé dans le centre historique. Le ministre de l’Intérieur, Vit Rakusan, a dit à la télévision publique que la présence d’« aucun autre tireur » n’avait été « confirmée ».
Il a également appelé la population à suivre les instructions de la police. Cette dernière a bouclé la zone et a demandé aux riverains de rester chez eux.
Source : rfi