Vente illicite du carburant : Alphonse Charles Wright, ordonne des poursuites judiciaires contre les auteurs
Après sa visite sur le site d’explosion ce mardi 19 décembre 2023, le garde des sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, s’est rendu au tribunal ad hoc de Dixinn où il a fait l’état des lieux. Dans sa narration, Alphonse Charles Wright a tenu à faire une mise au point sur la vente illicite du carburant à la pompe.
« C’est pourquoi j’ai lancé un appel à tous les procureurs. Vous savez, il y a ceux-là qu’on appelle les businessmans de la crise. Le gouvernement a pris des mesures dans le communiqué qui a été rendu public par rapport à la vente illicite du carburant. J’ai dit au procureur, quiconque sera pris en train de le faire, qu’il passe directement en flagrant délit pour qu’il soit jugé. Vous savez l’essence c’est un produit qui est très dangereux, si c’est dans la main des gens qui manipulent à un moment où nous sommes comme ça, ça devient très compliqué », a martelé le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, avant de poursuivre sa narration en ces termes.
« Je pense que ce message doit passer pour que chacun puisse le savoir. Ceux qui achètent le carburant dans les bidons, c’est tout à fait interdit. Il faut que nous soyons assez responsables. C’est le dépôt qui a été touché, le gouvernement est en train de travailler avec la cellule de crise qui a été mise en place, coordonnée par monsieur le premier ministre, chef du gouvernement. Je crois que toutes les bonnes informations qui concernent la gestion de la crise, vous devez aller à la source pour qu’on puisse vous les donner. Mais n’acceptez pas de prendre le flanc à des gens qui font la surenchère, la désinformation, l’intoxication, tout ça nous ramène à créer encore de la psychose davantage auprès de la population. Nous n’avons pas besoin de ça pour le moment. On va arranger nos armes, on va aller à la solidarité, le reste on verra parce que c’est le peuple qui est déçu de tout », conclut Alphonse Charles Wright.
À noter qu’à Conakry, des facturations sur le prix du carburant avaient commencé au lendemain même du drame. Le prix du litre se discutait de 15 mille à 25 mille francs Guinéens.
Mimi Bangoura, pour lerenifleur224.com