Harcèlement sexuel en milieu universitaire : Amnesty international et le MESRSI sensibilisent les étudiants et étudiantes

Dans la poursuite de la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre (VBG) dans notre pays, Amnesty international en collaboration avec le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation a conjointement animé ce samedi 9 décembre 2023, une conférence débat au sein de l’institut supérieur des arts Mory Kanté, situé dans la préfecture de Dubréka. Objectif, sensibiliser les étudiants et étudiantes sur le harcèlement en milieu universitaire.

Selon le directeur exécutif d’Amnesty International-Guinée, les questions de violences basées sur le genre et le harcèlement sont les axes principaux de cette rencontre

 

 

 

 

« Ici c’est vulgariser ce rapport. Mais pour nous Amnesty, c’est surtout expliquer les mécanismes de protection qu’il ya, et nous faisons de la promotion sur tout ce qui est VBG, expliquez aux étudiants, en cas si vous êtes témoin ou victime ou autres. C’est surtout briser le silence, dénoncer et être solidaire envers la personne. C’est ensemble en brisant le silence que nous pouvons combattre ce fléau. Le rapport de l’étude qui est en train d’être présenté, révèle effectivement le phénomène dans le milieu universitaire. Comme vous le savez, après les études, il n’y avait jamais eu de recherche sur le sujet dans les universités en Guinée. Eux même, avaient été surpris des résultats obtenus suite à leurs études. C’est un phénomène qui est mal connu, il y a certains étudiants qui ne savent pas c’est quoi le harcèlement ? c’est le fait répétitif d’une action qui fait le harcèlement. Il y’a non seulement des étudiants et étudiantes qui subissent des harcèlements, mais ils se sont rendus compte aussi qu’il y a des enseignants et enseignantes, des professeurs qui le subissent aussi, et globalement les résultats de cette étude, c’est que le harcèlement que subissent les étudiants et étudiantes, c’est surtout lié aux questions de notes dans le milieu universitaire. » a déploré Souleymane Sow

De son côté, la représentante du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation est revenue sur l’objectif de la rencontre.

 

 

 

 

« Le Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche Scientifique et de l’Innovation a eu à faire le lancement de cette activité dans les institutions de l’enseignement supérieur le 29 novembre 2023, donc c’est la suite logique de ce lancement, c’est-à-dire, aller vulgariser le rapport sur le harcèlement en milieu scolaire dans toutes les institutions d’enseignement supérieur du pays. » a précisé Aissatou M’Bara Diallo

Par ailleurs, Amadou Bah enseignant chercheur en service au sein de cet institut a fait savoir que, dans leur institut il y a le règlement intérieur et la pédagogie du système LMD, donc c’est des mesures qui dissuadent, et l’étudiant et l’enseignant.

Pour finir, Djemania Kouyaté, étudiante a lancé un appel à ses camarades

 

 

 

 

« Personnellement je n’ai pas été victime et dans notre institut j’ai pas vu, mais c’est qui est sûr, ça existe, donc les autorités et les ONG évoluant dans ce sens, doivent s’impliquer pour mettre fin à cela, à défaut, le réduire drastiquement. » à t- elle conseillée.

 

 

Ousmane Baldé, pour lerenifleur224.com